Le Président colombien Gustavo Petro souhaite légaliser la vente de cocaïne, « pas plus mauvaise que le whisky »
Déclarations de Gustavo Petro sur la cocaïne
Lors d’un Conseil des ministres tenu le mardi 4 février, Gustavo Petro, le président colombien, a été interrogé sur le trafic de cocaïne. Son pays est le plus grand exportateur mondial de cette drogue. Pour le dirigeant de 64 ans, la cocaïne « n’est pas plus mauvaise que le whisky ». Cela soulève des questions importantes sur la perception des drogues.
En tant que premier président de gauche de l’histoire de la Colombie, Petro a affirmé que la cocaïne n’était illégale que parce qu’elle est fabriquée en Amérique latine. Il a insisté sur le fait que des scientifiques ont analysé cette situation. Ces déclarations pourraient avoir des répercussions significatives sur les politiques de la drogue.
Propositions de légalisation
Gustavo Petro, en poste depuis le 7 août 2022, a déclaré que le trafic mondial de cocaïne pourrait être « facilement démantelé » si cette drogue devenait légale partout. Selon lui, « elle se vendrait comme les vins ». Cette proposition a été faite lors d’un conseil ministériel retransmis en direct à la télévision locale.
Cette vision pourrait transformer la manière dont la cocaïne est perçue et régulée au niveau mondial. En effet, la légalisation pourrait réduire les risques associés au marché noir et à la criminalité organisée.
Statistiques sur la production de cocaïne
Selon le président, la Colombie a produit 2 600 tonnes de cocaïne en 2023, confirmant son statut de plus grand exportateur mondial. Les Nations Unies rapportent que les États-Unis sont le principal consommateur de cette drogue. Cette réalité pose des défis majeurs pour la santé publique et la sécurité.
Petro a également souligné que ce sont les opioïdes de synthèse, comme le fentanyl, qui causent le plus de décès aux États-Unis. Il a précisé que ces substances « ne sont pas fabriquées en Colombie », ce qui change la narrative sur le trafic de drogue.
Relations avec les États-Unis
En début de semaine dernière, Gustavo Petro a eu des échanges avec Donald Trump concernant le volet migratoire. Il a finalement accepté les conditions de la Maison-Blanche pour le rapatriement d’immigrés colombiens expulsés par les États-Unis. Cette décision a été prise face à la menace de lourdes sanctions envers son pays.
Ces négociations montrent l'importance des relations bilatérales et la nécessité d'un dialogue constructif entre les deux nations. Le sujet de la migration reste un enjeu crucial pour la Colombie.
Conclusion
Les déclarations de Gustavo Petro sur la cocaïne et la légalisation de cette drogue soulèvent des questions importantes. En tant que leader d'un pays producteur majeur, ses propos pourraient influencer les politiques mondiales sur la drogue. La situation en Colombie est complexe et nécessite une attention particulière.
