Un collecteur de fonds impliqué dans une escroquerie de « criminal enterprise » condamné pour ses crimes à l'Île-du-Prince-Édouard et au Nouveau-Brunswick.

Condamnation d'un Collecteur de Fonds en P.E.I.

Un homme chilien, Luis Luciano David Cortez, a été condamné à 270 jours de prison pour son rôle dans des escroqueries menées au Nouveau-Brunswick et à l'Île-du-Prince-Édouard. Bien qu'il affirme ne rien savoir sur l'entreprise criminelle, il a été reconnu coupable de fraude à deux reprises.

Lors de son audience, Cortez a comparu par vidéoconférence depuis le Centre correctionnel provincial de l'Île-du-Prince-Édouard. Avec son avocat, il a fait face à plus d'une douzaine d'accusations liées à des arnaques dans plusieurs villes, notamment Miramichi et Charlottetown.

Détails de l'Escroquerie

Cortez a été impliqué dans un scam connu sous le nom de "grandparent scam", où les victimes recevaient des appels les informant qu'un proche était en prison. Dans certains cas, les victimes croyaient que leur petit-enfant ou un ami avait des problèmes judiciaires graves.

Les escrocs demandaient de l'argent pour libérer le proche, et Cortez était souvent le collecteur qui se présentait pour récupérer les fonds. Les victimes l'ont identifié comme celui qui prenait l'argent sans poser de questions, jusqu'à ce qu'une d'entre elles alerte la police.

Intervention de la Police

Lorsque la police a été informée, ils ont intercepté Cortez alors qu'il venait récupérer de l'argent chez une victime. Parallèlement, sa complice a été arrêtée dans un motel avec des documents et 5 000 $ en espèces. Elle a purgé sa peine et a été expulsée vers le Chili.

Les forces de l'ordre ont averti que des appels frauduleux utilisent maintenant des logiciels d'intelligence artificielle pour rendre les arnaques plus crédibles. Cela soulève des préoccupations quant à la sécurité des victimes potentielles.

Réactions et Conséquences

Lors de son procès, l'avocat de Cortez a déclaré que son client se sentait remordant pour ses actions. Bien qu'il ait participé à l'escroquerie, il a affirmé qu'il ne connaissait pas l'ampleur de l'opération.

Le juge a souligné que l'affaire semblait impliquer une organisation criminelle plus vaste. Cortez a été condamné à rembourser 56 800 $ aux victimes, mais les chances de recouvrement semblent minces.

Conclusion

La condamnation de Cortez met en lumière les dangers des escroqueries ciblant les personnes vulnérables. Les victimes doivent rester vigilantes face aux appels suspects et signaler toute activité douteuse aux autorités. L'affaire souligne également la nécessité d'une meilleure sensibilisation aux arnaques en ligne et par téléphone.