J'ai signalé mon collègue offensant au Met - Pourquoi a-t-il retrouvé son poste ?

Introduction

Izzy Vine, une ancienne opératrice d'appels d'urgence, a exprimé son indignation après que son collègue, qu'elle a signalé pour des commentaires inappropriés, ait été réintégré. Cette situation soulève des questions sur la responsabilité et la transparence au sein de la Met Police.

Accusations de comportement inacceptable

Ms Vine a dénoncé un collègue pour des remarques choquantes, notamment en qualifiant une victime de viol de "slut". Ce comportement a conduit à son licenciement pour faute grave en novembre 2023, mais il a été réintégré après un appel.

Elle a affirmé que la direction avait déclaré que le panel disciplinaire avait été trop influencé par le rapport Casey, qui dénonçait le sexisme et le racisme au sein de la Met Police. Les commentaires discriminatoires ont été jugés "entièrement inacceptables", mais l'issue du processus disciplinaire a été révisée.

Réactions et conséquences

Ms Vine a écrit une lettre ouverte au commissaire de la Met, Sir Mark Rowley, l'accusant de "cocher des cases" sans véritable changement. Elle a été particulièrement choquée par les commentaires de son collègue, qui sont survenus peu après la publication du rapport sur la violence contre les femmes.

Elle a déclaré : "C'était sur la première page de nos ordinateurs. Nous voulions éradiquer le misogynie, le sexisme et le racisme." Son choc a été amplifié par la confiance avec laquelle son collègue a fait ces remarques.

Les effets sur la carrière de Ms Vine

Suite à la réintégration de son collègue, Ms Vine s'est sentie outrée et déçue. Elle a déposé une plainte contre la Met Police, mais a finalement démissionné en décembre, craignant de devoir travailler avec l'homme qu'elle avait dénoncé.

Elle cherche maintenant des dommages pour licenciement constructif, harcèlement sexuel et d'autres préjudices. Son expérience a profondément affecté sa confiance envers la police, qu'elle estime ne pas écouter les soupçons des employés.

Engagement du commissaire de la Met

Sir Mark Rowley a promis de "régler le problème des officiers indésirables" et d'améliorer la formation pour traiter les comportements inacceptables. Un numéro d'assistance interne a été mis en place pour encourager les dénonciateurs.

Malgré ces promesses, Ms Vine reste sceptique. Elle a déclaré : "Le changement ne vient pas de l'intérieur. On ne vous écoute pas dans un service comme ça." Son expérience illustre les défis auxquels sont confrontés ceux qui osent parler.

Conclusion

Le cas d'Izzy Vine met en lumière des problèmes systémiques au sein de la Met Police. Les promesses de changement et de soutien aux dénonciateurs doivent se traduire par des actions concrètes. L'engagement à éradiquer le comportement toxique est essentiel pour restaurer la confiance et assurer la sécurité des victimes.