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Rats, moisissures et surpopulation dangereuse : plongée au cœur des colocations illégales cachées à la vue de tous

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Introduction

Les conditions de vie dangereuses dans des logements illégaux sont de plus en plus préoccupantes. Des témoignages révèlent une réalité choquante : des maisons partagées où l'insalubrité et le surpeuplement sont monnaie courante. Cet article explore ce phénomène alarmant à Londres, mettant en lumière les dangers auxquels font face de nombreux locataires.

Des logements surpeuplés et insalubres

Maria, une architecte de l'est londonien, décrit son quartier où des groupes de personnes emménagent dans des maisons victoriennes. Selon elle, ces maisons abritent 10 à 15 personnes chacune. Malgré ses plaintes auprès des autorités locales, elle n'a pas constaté d'amélioration.

Les enquêtes menées par la BBC ont révélé un marché locatif noir où des individus vivent dans des conditions dangereuses. Des photos et témoignages montrent des logements insalubres, avec des adultes dormant sur des matelas à même le sol, entourés de moisissures et de rats.

Les conséquences tragiques du surpeuplement

Les conditions de vie surpeuplées peuvent être fatales. Nazmush Shahadat a survécu à un incendie mortel dans un HMO à Shadwell, où il vivait avec 17 autres personnes. Le feu a été causé par une batterie de vélo électrique défectueuse, et l'évacuation a été chaotique.

La tragédie a coûté la vie à Mizanur Rahman, un locataire de 41 ans. Les propriétaires de l'immeuble ont été condamnés à une amende de 90 000 £ pour avoir enfreint les lois sur le logement. Ces incidents soulignent la nécessité d'une réglementation stricte des logements partagés.

Le marché noir des logements partagés

Dans plusieurs quartiers de Londres, le nombre d'HMO non autorisés semble dépasser celui des légaux. Un rapport a révélé qu'un borough avait 3 000 HMO licenciés, mais estimait qu'il y en avait deux à trois fois plus en réalité. Cela soulève des questions sur l'efficacité des contrôles.

Des annonces pour des "espaces de lit" dans des chambres partagées fleurissent, souvent sans respecter les lois de licences. Les enquêtes de la BBC ont mis en lumière des pratiques douteuses, avec des propriétaires qui n'hésitent pas à enfreindre la loi pour maximiser leurs profits.

Les efforts des autorités

Les conseils locaux, comme celui de Newham, tentent d'identifier les HMO non licenciés. Cependant, les ressources sont limitées et les plaintes des locataires sont souvent ignorées. Entre janvier 2023 et mars 2023, plus de 2 300 cas de non-respect des licences ont été signalés.

La loi sur les droits des locataires, actuellement en discussion au Parlement, vise à créer une base de données nationale des propriétés privées. Cela pourrait aider les conseils à mieux contrôler les HMO non autorisés et à protéger les locataires vulnérables.

Conclusion

Le phénomène des HMO non licenciés à Londres est alarmant et nécessite une attention immédiate. Les locataires vivent dans des conditions dangereuses et insalubres, souvent sans recours. Il est crucial que les autorités agissent rapidement pour protéger les droits des locataires et garantir des logements sûrs et appropriés.

Publié le : 1 août 2025
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