Le président colombien, Gustavo Petro, a déclaré qu'un bateau récemment bombardé par les États-Unis transportait des Colombiens. Cette affirmation a été qualifiée de "sans fondement" par la Maison Blanche. Les États-Unis ont mené plusieurs frappes dans les eaux internationales, tuant au moins 21 personnes.
Les frappes ont été justifiées par le gouvernement américain comme des actions contre des narco-trafiquants. Cependant, aucune preuve n'a été fournie concernant les personnes à bord des navires ciblés. Ces attaques suscitent des réactions négatives dans la région, certains pays exprimant des inquiétudes quant à la légalité de ces opérations.
Le Sénat américain a rejeté une mesure visant à interdire au président Trump d'utiliser la force militaire contre ces embarcations. Cela a été un sujet de débat intense, certains législateurs cherchant à limiter l'usage des forces armées.
Gustavo Petro a réagi à un message du sénateur américain Adam Schiff, exprimant son soutien à l'interdiction des frappes. Il a déclaré qu'un "nouveau scénario de guerre" s'était ouvert dans les Caraïbes. Petro a insisté sur le fait que la dernière embarcation touchée était colombienne.
Il a ajouté que la lutte contre le trafic de drogue ne doit pas être confondue avec une guerre pour le pétrole. Selon lui, cette agression vise l'ensemble de l'Amérique latine et des Caraïbes. Petro a appelé les familles des victimes à se manifester.
La Maison Blanche a exprimé son souhait que le président Petro retire publiquement ses déclarations. Elle a reconnu des différences politiques entre les deux nations, tout en affirmant son engagement envers la coopération en matière de sécurité régionale.
Lors d'un forum à Bruxelles, Petro a demandé une réunion des ministres des affaires étrangères des Caraïbes pour discuter des frappes. Les États-Unis ont précisé que leurs attaques ciblaient des navires suspectés de transporter des drogues illégales au large du Venezuela.
Un récent mémo divulgué a indiqué que les États-Unis se considèrent désormais en conflit armé non international. Cette classification pourrait permettre à l'administration d'utiliser des pouvoirs de guerre, y compris l'élimination de "combattants ennemis".
Trump a déjà désigné plusieurs cartels, notamment au Mexique et au Venezuela, comme organisations terroristes, ce qui accorde plus de pouvoir aux autorités américaines pour agir contre eux.
Les récents événements en mer des Caraïbes soulèvent des questions cruciales sur la légalité et la moralité des frappes américaines. La Colombie, tout en dénonçant ces attaques, appelle à une réflexion sur la sécurité régionale et les véritables motivations derrière ces interventions militaires.