Le conflit récent entre Israël et l'Iran a fait des victimes parmi les hauts responsables militaires iraniens. Une opération nommée "Opération Lion Élevé" a été lancée, visant des installations nucléaires et militaires en Iran. Ce texte explore les commandants iraniens tués lors de ces frappes.
Mohammad Bagheri était le chef d'état-major des forces armées iraniennes, englobant les Gardiens de la Révolution et l'armée régulière. Il a rejoint les Gardiens en 1980 et a contribué à établir leur unité de renseignement durant la guerre Iran-Irak. Récemment, il avait appelé à la paix dans un discours à Persépolis.
Après sa mort, Abdolrahim Mousavi a été nommé nouveau chef d'état-major. Mousavi est un général de l'armée et ne fait pas partie des Gardiens de la Révolution, ce qui marque un changement dans la hiérarchie militaire.
Hossein Salami était le commandant en chef des Gardiens de la Révolution. Il a rejoint cette force en 1980 et est devenu commandant en 2019. Salami était connu pour ses discours enflammés et sa position ferme envers Israël, menaçant d’ouvrir les portes de l'enfer en cas d'attaque.
Mohammad Pakpour a été désigné comme son successeur. Ce changement pourrait influencer la stratégie militaire iranienne à l'avenir.
Gholamali Rashid dirigeait le QG central des Gardiens, responsable des opérations militaires conjointes. Il a combattu durant la guerre contre l'Irak et était anciennement le chef d'état-major. Son décès a conduit à la nomination d'Ali Shadmani comme nouveau leader de l'état-major d'urgence.
Rashid était un acteur clé dans la coordination des opérations militaires, et sa perte pourrait avoir des répercussions sur la structure militaire iranienne.
Amir Ali Hajizadeh, commandant de la Force aérospatiale des Gardiens, était responsable du programme de missiles de l'Iran. Il a été tué alors qu'il se préparait à une attaque contre Israël. Les forces israéliennes ont ciblé le centre de commandement où il se trouvait avec d'autres commandants.
Hajizadeh avait été critiqué pour sa responsabilité dans la destruction d'un avion ukrainien en 2020, ce qui a terni son image auprès du public iranien.
Fereydoon Abbasi, ancien chef de l'Organisation de l'énergie atomique, a également été tué. Il était un fervent défenseur des activités nucléaires de l'Iran et a été membre du parlement. Sa position sur le développement d'armes nucléaires a suscité des inquiétudes.
D'autres scientifiques nucléaires ont également été rapportés comme décédés, notamment Mohammad Mehdi Tehranchi et Abdulhamid Minouchehr. Ces pertes affaiblissent davantage le programme nucléaire iranien.
Les frappes israéliennes ont eu un impact significatif sur la hiérarchie militaire et le programme nucléaire de l'Iran. La mort de ces commandants pourrait entraîner des changements stratégiques et des tensions accrues dans la région. L'avenir reste incertain alors que les deux pays continuent de s'affronter.