Si l'Europe est « attaquée » sur le commerce, elle « devra se faire respecter », déclare Emmanuel Macron

Réaction d'Emmanuel Macron face aux droits de douane

Alors que le nouveau président américain menace d’imposer des droits de douane sur les produits européens, Emmanuel Macron a déclaré que l’Europe devra se faire respecter. Il a souligné que si l’Europe était attaquée sur le plan commercial, elle devrait réagir.

Lors d’une réunion à Bruxelles, il a affirmé que les choix de l’administration Trump poussent les Européens à être plus unis et actifs, notamment sur les questions de défense.

Position de l'Allemagne

Le chancelier allemand, Olaf Scholz, a également pris position. Il a assuré que l’Europe réagirait si des droits de douane étaient imposés. Selon lui, les échanges entre les États-Unis et l’Europe sont bénéfiques, et une politique tarifaire compliquée serait néfaste pour les deux parties.

Scholz a ajouté que l’objectif principal doit être de privilégier la coopération plutôt que de se concentrer uniquement sur des mesures douanières.

Appel au dialogue

Kaja Kallas, cheffe de la diplomatie européenne, a également insisté sur la nécessité d’un dialogue. Elle a déclaré que les droits de douane augmentent les coûts et nuisent à l’emploi. Elle a souligné que ces mesures ne sont pas bénéfiques pour les consommateurs.

Elle a appelé à éviter des guerres commerciales inutiles, tout en préservant les intérêts européens lors des discussions avec les États-Unis.

Réponse de l'Union européenne

L'Union européenne a affirmé qu'elle riposterait fermement si des droits de douane étaient imposés. Elle a déjà exprimé son mécontentement face aux mesures annoncées contre le Canada, le Mexique et la Chine.

Un porte-parole de la Commission européenne a déclaré que l’UE répondrait fermement à toute mesure injuste ou arbitraire visant ses produits.

Conclusion

En résumé, la situation actuelle entre l’Europe et les États-Unis est tendue. Les leaders européens, y compris Emmanuel Macron et Olaf Scholz, ont exprimé leur volonté de défendre les intérêts européens tout en cherchant à maintenir un dialogue constructif. L’avenir des relations commerciales dépendra de la capacité des deux parties à éviter des escalades inutiles.