Donald Trump et Giorgia Meloni ont discuté des perspectives d'un accord commercial entre les États-Unis et l'Europe lors de la visite de la première ministre italienne à Washington. Meloni a exprimé sa confiance quant à la possibilité d'un accord, tandis que Trump a promis un accord équitable.
Giorgia Meloni est la première dirigeante européenne à visiter Washington depuis l'imposition, puis la suspension, de tarifs douaniers de 20 % sur les importations en provenance de l'UE. Elle espère se positionner comme un pont entre l'UE et les États-Unis, notamment face aux tensions croissantes.
Lors d'une conférence de presse, les deux leaders ont abordé des sujets cruciaux tels que les dépenses de défense, l'immigration et les tarifs. L'atmosphère dans le Bureau ovale était détendue, semblable à celle reçue par le Premier ministre britannique lors de sa visite en février.
Meloni a qualifié les tarifs imposés par Trump de "absolument erronés", affirmant qu'ils nuiraient à l'UE autant qu'aux États-Unis. Bien qu'elle n'ait pas obtenu de résultats concrets sur les tarifs, elle a réussi à convaincre Trump d'accepter une invitation à Rome.
Ce déplacement pourrait être considéré comme un succès significatif, surtout si Trump accepte de rencontrer Ursula Von der Leyen, la présidente de la Commission européenne. Meloni revient en Europe avec de nouvelles carnets de route renforcés.
Meloni a pris soin de féliciter Trump et de s'aligner sur ses points de vue, notamment sur l'immigration. Elle a déclaré que son objectif était de "rendre l'Occident grand à nouveau", soulignant l'importance de travailler ensemble.
Elle a également vanté les réussites de son gouvernement, affirmant que l'Italie est un pays stable et fiable. En souriant à Trump, elle a ajouté : "Pardonnez-moi si je fais la promotion de mon pays, mais vous êtes un homme d'affaires et vous me comprenez".
Meloni a exprimé son intention d'annoncer lors de la prochaine réunion de l'OTAN que l'Italie atteindrait l'objectif de 2 % du PIB en dépenses de défense. Ce sujet est crucial pour Trump, qui a toujours demandé aux alliés de l'OTAN d'augmenter leurs dépenses militaires.
Actuellement, l'Italie dépense 1,49 % de son PIB en défense, ne respectant pas le seuil requis. L'opposant italien Carlo Calenda a souligné que Meloni avait obtenu des résultats positifs lors de sa visite, notamment en restant ferme sur l'Ukraine.
En somme, la rencontre entre Trump et Meloni a ouvert la voie à de nouvelles discussions sur un accord commercial et les relations transatlantiques. Meloni, en tant que "chuchoteuse de Trump", pourrait jouer un rôle clé dans le rapprochement entre l'UE et les États-Unis, malgré les défis persistants.