La seconde novillada du cycle annonce deux nouvelles présentations, celle de Tomás Bastos et El Mene. L'événement sera ouvert par Fabio Jiménez, avec des astados portant le fer de Conde de Mayalde.
Une anecdote fascinante se dégage de cette histoire. En 2002, Carlos Zúñiga (fils) a acheté une corrida de toros au Conde de Mayalde, composée de sept toros. Cette corrida devait être lidiée le 6 juillet à Castro Urdiales.
Avant l'embarquement, le mayoral, Andrés Rivas, a informé l'entrepreneur d'un incident. Un toro s'était blessé dans un comedero, rendant son embarquement difficile. Zúñiga s'est rendu sur place pour évaluer la situation et a décidé de l'acheter comme sobrero pour les foires d'été.
La corrida, issue des premières acquisitions du Conde, a été un succès. La terna a coupé de nombreuses oreilles ce jour-là. Le toro blessé a finalement été embarqué en août pour la Feria de Begoña à Gijón, mais n'a pas été lidié.
Il a été embarqué à nouveau pour la Feria de San Antolín, mais là encore, il n'a pas été lidié. Zúñiga se souvient que le toro devint docile, entrant dans les chiqueros avec une noblesse inhabituelle.
À la mi-septembre, le toro a été embarqué pour la corrida des Fêtes du Saint-Christ de Valencia de Don Juan. Les matadors étaient David Luguillano, Óscar Higares et Vicente Barrera. L'enchiqueramiento s'est révélé compliqué à cause des conditions des corrales.
Pour remédier à cela, l'entrepreneur a décidé d'introduire le toro de Mayalde dans le corral. Ce dernier a agi comme un cabestro, menant les autres toros avec aisance, étonnant tous les spectateurs présents.
La corrida s'est déroulée normalement, mais avec une certaine faiblesse des cinq premiers toros. Le sixième, un toro noir, a été renvoyé par le président. C'est alors que le toro nommé Comisario est entré en scène.
Comisario, né en septembre 1997, a été reçu avec une série de lances par Vicente Barrera. Le toro a montré une bravoure exceptionnelle, ce qui a conduit le public à demander son indulto, une demande qui a été satisfaite.
Cette histoire rappelle la bravoure et la noblesse des toros de lidia. Malheureusement, Comisario n'a pas survécu à une sepsis après avoir été soigné. Carlos Zúñiga espère que cette anecdote perdurera, honorant un animal qui a toujours fait preuve de bravoure.