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« C'était inhumain » : un conducteur de bus du 7/7 témoigne de l'horreur de l'attentat

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Souvenirs d'une journée tragique

Le 7 juillet 2005, George Psaradakis, conducteur de bus à Londres, se souvient d'une journée marquée par la tristesse et la barbarie. Alors qu'il conduisait sur son itinéraire habituel, il pensait à la réussite de la ville pour accueillir les Jeux Olympiques de 2012. L'atmosphère était empreinte d'optimisme, jusqu'à ce que tout bascule en quelques minutes.

Ce jour-là, treize passagers innocents ont perdu la vie dans un attentat à Tavistock Square. George, qui n'a pas été blessé, décrit ce moment comme un jour macabre, où l'horreur a frappé sans prévenir.

Les événements du 7 juillet

Ce matin-là, une série d'explosions a secoué le système de transport public londonien. Au total, 52 personnes ont été tuées et plus de 770 blessées. Trois bombes ont explosé dans le métro, tandis qu'une quatrième a frappé le bus numéro 30, qui avait été redirigé vers Tavistock Square.

Le bus était bondé. George a ouvert les portes pour permettre à ceux qui n'avaient pas un long trajet de descendre. Malheureusement, à 09h47, la quatrième explosion a eu lieu, causant la mort de treize personnes et blessant plus de cent autres.

Le retour de George à Londres

Récemment, George a quitté Londres pour prendre sa retraite à Chypre. Cependant, il est revenu pour le 20ème anniversaire des attentats afin de rendre hommage aux victimes. Pour lui, il est essentiel que Londres se souvienne de cette tragédie.

Il déclare : "Chaque mois de juillet, ces souvenirs tristes me hantent. Participer à cette commémoration me remplit de joie." Son message aux Londoniens est un appel à la réconciliation et à la mémoire des actes de courage.

Un message de paix

George souligne l'importance de ne pas laisser la haine guider nos actions. "Les terroristes n'ont rien accompli, si ce n'est condamner leurs propres âmes", dit-il. Il appelle à l'amour et à la compassion entre les gens, affirmant que la violence est inhumaine.

Il trouve du réconfort dans sa foi chrétienne orthodoxe et prie chaque jour pour ceux qui ont perdu la vie. "Nous devons nous souvenir d'eux", insiste-t-il. "Leurs âmes sont vivantes et je crois qu'elles sont dans les bras de Dieu."

Conclusion

La tragédie du 7 juillet 2005 reste gravée dans les mémoires. George Psaradakis, en tant que témoin de cette horreur, rappelle l'importance de la mémoire et de l'humanité. En honorant les victimes, il espère que les Londoniens choisiront toujours l'amour plutôt que la haine.

Publié le : 7 juillet 2025
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