Un cycliste a été percuté vendredi 29 août, par le conducteur d'une camionnette. Cet incident s'est produit devant le Sénat à Paris, et a eu lieu après un différend routier. La situation a conduit à une enquête et à la garde à vue du livreur impliqué.
La garde à vue du livreur, qui a blessé le cycliste, a été prolongée le dimanche 31 août. Selon le parquet de Paris, cette mesure a été temporairement levée pour évaluer l'ITT de la victime, qui pourrait souffrir d’une fracture de la main. À l'issue de sa garde à vue, le livreur pourrait être présenté devant le tribunal correctionnel.
Les faits se sont déroulés peu après 8h45, lorsque des policiers ont été appelés à intervenir. Le cycliste, identifié comme Christophe B., a déclaré avoir été délibérément heurté par la camionnette. Il a rapporté des douleurs au pouce, au genou et à une hanche, suite à l'accident.
Selon le récit de Christophe B., le conducteur de la fourgonnette siglée Colissimo l'a klaxonné et insulté avant de le percuter. Après avoir porté un coup au rétroviseur de la camionnette, il a été renversé. Plusieurs témoins ont souligné le comportement dangereux du livreur, tandis que ce dernier a donné une version différente des faits.
Djoukouda S., le chauffeur, a affirmé qu'il n'avait pas voulu provoquer d'accident. Selon lui, le cycliste lui aurait coupé la route, et il aurait tenté de freiner sans succès pour l’éviter.
Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire confiée aux commissariats des Ve et VIe arrondissements. Djoukouda S. a été soumis à un dépistage d’alcool et de drogues, qui s'est révélé négatif. Il a été placé en garde à vue pour violences volontaires avec son véhicule.
Cette affaire rappelle le tragique décès de Paul Varry, un cycliste de 27 ans, qui avait été tué en 2024 après un différend similaire. Son engagement pour les droits des cyclistes avait marqué les esprits et souligné les dangers sur la route.
Ce nouvel incident souligne la nécessité d'une sensibilisation accrue à la sécurité routière, notamment pour les cyclistes. Les enquêtes en cours permettront de déterminer les responsabilités et de prévenir de futurs accidents. La protection des usagers de la route doit rester une priorité pour tous.