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"Comment le Conseil de l'Europe rejette-t-il la proposition progressiste d'éliminer l'intervention des politiques dans l'élection des juges ?"

Publié le : 17 avril 2025

Revers de la proposition progressiste en Europe

Un nouveau revirement européen a rejeté la proposition progressiste visant à modifier le modèle de sélection des membres du Conseil Général du Pouvoir Judiciaire (CGPJ). Cette proposition a été soumise à la Commission de Venise dans un rapport qui incluait également la contre-proposition conservatrice.

Processus de sélection proposé

Les membres proches du gouvernement ont proposé un processus en deux phases. Dans ce processus, la participation du Congrès et du Sénat serait déterminante pour la désignation des conseillers issus de la carrière judiciaire. Cependant, cette approche a soulevé des préoccupations.

Le Groupe d'États contre la Corruption (Greco) du Conseil de l'Europe a réaffirmé la nécessité d'éliminer l'intervention politique dans la sélection des juges. Dans un rapport publié récemment, il a été souligné que le gouvernement n’a pas respecté les recommandations concernant le CGPJ.

Recommandations du Greco

Le rapport indique que le Greco a recommandé d'évaluer le cadre législatif régissant le CGPJ. Cette évaluation vise à identifier les défaillances en matière d'indépendance. Le texte précise que le Greco a insisté sur la nécessité d'éliminer l'intervention politique dans la sélection des juges.

Malgré ces recommandations, les conseillers progressistes du CGPJ ont ignoré ces avis. Le document publié a même déploré l'absence de progrès positif dans ce domaine.

Les divergences au sein du CGPJ

Le principal point de discorde entre les différentes sensibilités du CGPJ concernait l'intervention des Cortes dans la désignation des membres. Les progressistes souhaitaient une élection préalable par les juges, tandis que les conservateurs proposaient de modifier la Loi Organique du Pouvoir Judiciaire (LOPJ).

Les conservateurs ont suggéré que les 12 membres soient élus par leurs pairs, sans intervention des Cortes. Les candidatures devaient être soutenues par 25 signatures ou par une association judiciaire, ce qui a suscité des débats.

Conséquences de l'absence de consensus

Face à l'impossibilité de parvenir à un consensus, le CGPJ a unanimement décidé de soumettre les deux propositions à la Commission de Venise. Cela a été fait dans le cadre d'un accord entre le PSOE et le PP pour débloquer la renouvellement de l'institution.

Le rapport a été élaboré dans un délai de six mois et a inclus une analyse des systèmes européens de sélection des membres des conseils judiciaires, tout en proposant une réforme pour garantir l'indépendance des membres.

Conclusion sur la situation actuelle

Le document du Greco souligne que la proposition progressiste ne répond pas aux meilleurs standards européens. La situation en Espagne est jugée préoccupante par le Conseil de l'Europe. Cela met en lumière l'importance d'une réforme qui respecte l'indépendance judiciaire.

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