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La Hongrie modifie sa Constitution pour restreindre les droits des collectifs LGTB.

Publié le : 14 avril 2025

Introduction

La récente approbation d'une enmienda constitutionnelle en Hongrie a suscité de vives réactions. Cette décision, qui restreint les droits des communautés LGTBI, s'inscrit dans une tendance plus large observée dans d'autres pays. Le premier ministre Viktor Orban et le président Donald Trump partagent une vision similaire sur ces questions.

La nouvelle législation

Le Parlement hongrois a voté pour une enmienda qui limite la reconnaissance des genres à masculin et féminin. Cette mesure stipule que le sexe d'une personne, tel que défini à la naissance, est une caractéristique biologique. En conséquence, elle renforce l'interdiction de l'adoption par des couples de même sexe, précisant que la mère doit être une femme et le père un homme.

De plus, cette loi soutient une législation précédente qui rend illégal le fait de célébrer ou d'assister à des événements contraires à la législation sur la protection des enfants. Cela inclut la prohibition du Jour de l'Orgueil, ainsi que l'utilisation de technologies de reconnaissance faciale pour identifier les participants à ces événements.

Impact sur les droits humains

Cette réforme ignore l'existence des individus intersexuels, qui ne s'alignent pas sur les conceptions binaires de genre. Selon l'agence de droits humains de l'ONU, jusqu'à 1,7 % de la population mondiale naît avec des caractéristiques intersexuelles. Malgré les manifestations contre cette mesure, le parti Fidesz d'Orban détient une majorité au Parlement, ce qui facilite l'adoption de telles lois.

Orban justifie ces actions par la nécessité de protéger la famille traditionnelle et les enfants des influences qu'il considère néfastes. Cette position est partagée par d'autres leaders mondiaux qui ont adopté des politiques similaires.

Critiques et accusations

Les critiques de cette législation pointent du doigt des intérêts financiers cachés derrière la culture LGTBI. Le parti Fidesz avance que des entreprises pharmaceutiques tirent profit des traitements pour la transition de genre. Des figures comme Mackenzie Scott, qui a fait des dons importants à des organisations LGTBI, sont citées comme exemples de l'influence de ces intérêts.

Les détracteurs de la loi accusent également certaines fondations, comme Arcus, de mener des campagnes pour discréditer ceux qui s'opposent à l'idéologie de genre. Ils affirment que ces organisations utilisent des tactiques pour stigmatiser les opposants, les qualifiant d'intolérants.

Conclusion

La récente enmienda en Hongrie illustre une tension croissante entre les valeurs traditionnelles et les droits des minorités. Orban et son parti continuent de mobiliser leur base en stigmatisant la communauté LGTBI. Cette dynamique soulève des inquiétudes quant à l'évolution des droits humains dans le pays et à la manière dont les gouvernements peuvent utiliser ces questions pour renforcer leur pouvoir.

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