Comment le constructeur prolifique Cowboy a maintenu ses succès malgré un passé criminel ?
Introduction
Mark Killick est un constructeur britannique notoire, reconnu pour ses nombreuses escroqueries. Malgré un passé criminel, il a continué à opérer dans le secteur de la construction, causant d'importantes pertes financières à ses victimes. Cet article explore son parcours criminel et les implications pour le secteur.
Un passé criminel
Mark Killick a un casier judiciaire qui remonte à 1995, mais ses clients l'ignoraient. En 2004, il a été déclaré en faillite et a reçu un ordre de restriction de 12 ans. Cela l'a empêché d'accepter des paiements supérieurs à 500 £ sans en informer les clients.
Ses premières condamnations pour fraude ont eu lieu en 2008 et 2009, lorsqu'il a reconnu des infractions à Cardiff et Swansea. En 2014, il a plaidé coupable à une fraude de 573 000 £, ce qui lui a valu une peine de cinq ans de prison, mais il a été libéré en 2016.
Changements de nom
Tout au long de sa carrière, Killick a utilisé plusieurs noms pour se dissimuler. Il est né Mark Killick, mais a d'abord changé son nom en Mark Jenkins, puis en Marc Cole en 2019. Ces changements ont permis à certains clients de ne pas faire le lien avec ses crimes.
Jonathan Gilbert, expert en criminologie, souligne qu'il n'y a généralement pas de restrictions pour les fraudeurs souhaitant changer de nom. Cela complique la tâche pour les victimes potentielles qui cherchent à vérifier l'historique d'un entrepreneur.
Réglementation du secteur de la construction
Actuellement, les constructeurs ne sont pas tenus d'être licenciés, même pour des travaux de grande envergure. Alli Gay, présidente régionale de la Fédération des Maîtres Constructeurs, appelle à un changement de loi pour exiger des licences, arguant que cela garantirait une meilleure qualité de service.
La Fédération a estimé que la méfiance envers les constructeurs a entraîné une perte de 10 milliards de livres dans l'économie. Les victimes de fraudes pourraient avoir perdu jusqu'à 14,3 milliards de livres face à des constructeurs malhonnêtes.
Confiance dans les avis en ligne
De nombreux clients ont été séduits par la présence en ligne de Killick, qui affichait des avis positifs. Cependant, la véracité de ces avis demeure incertaine. Killick a également investi dans la promotion de son site web, ce qui a pu influencer les perceptions des clients.
Martyn Nicklin, conseiller en normes commerciales, recommande de ne pas se fier uniquement aux avis en ligne. Il suggère de demander plusieurs devis et d'être prudent face aux entrepreneurs qui demandent des paiements importants à l'avance.
Conclusion
Le cas de Mark Killick soulève des questions importantes sur la réglementation dans le secteur de la construction. Les victimes de fraudes doivent être protégées par des mesures plus strictes. Une meilleure régulation pourrait aider à prévenir de futures escroqueries et à restaurer la confiance des consommateurs.
