Des millions de produits contraceptifs sont actuellement entreposés dans un dépôt en Belgique, dans la province d'Anvers. Ces articles seront détruits suite à la décision de Donald Trump de démanteler l'USAID. Cette situation suscite de vives inquiétudes parmi les associations féministes, qui dénoncent un gâchis immense.
Le ministère de la Santé en France a déclaré qu'il n'avait « aucun moyen de réquisitionner » ces stocks de contraceptifs féminins. Il a précisé que ces produits ne sont pas considérés comme des médicaments d’intérêt thérapeutique majeur (MITM). Par conséquent, la France ne peut pas intervenir dans cette situation.
Les autorités françaises ont exprimé leur incapacité à réquisitionner ces contraceptifs. Le ministère a également indiqué qu'il n'avait pas d'informations sur le lieu de leur incinération. Certains médias ont évoqué une destruction potentielle en France, mais cela reste à confirmer.
Les produits en question, principalement des implants et des stérilets, étaient destinés aux femmes en Africa subsaharienne. Ils provenaient de contrats passés avec l'USAID sous la présidence de Joe Biden, et leur destruction est une conséquence directe des coupes dans l'aide humanitaire américaine.
La valeur totale de ces contraceptifs s'élève à près de 10 millions de dollars. Selon des sources, leur incinération était prévue pour la fin juillet en France, effectuée par une entreprise spécialisée. Cependant, l'AFP n'a pas pu confirmer cette information officiellement.
Sarah Durocher, présidente du Planning familial, a déclaré qu’il y avait eu un début de déstockage, mais l'emplacement des camions reste inconnu. Elle a aussi appelé les entreprises d’incinération à s'opposer à cette décision qu'elle juge insensée.
La Belgique a entrepris des démarches diplomatiques auprès des autorités américaines pour tenter d'éviter la destruction de ces produits. Plusieurs organisations internationales ont également proposé d'acheter et de reconditionner les stocks de contraceptifs, mais sans succès.
Marine Tondelier, numéro un des Verts, a exprimé son indignation sur BFMTV-RMC, affirmant qu'il est crucial de savoir où ces produits seront incinérés. La situation soulève des questions éthiques et logistiques importantes pour la santé des femmes.
La destruction des stocks de contraceptifs féminins en Belgique représente un gâchis significatif et soulève des préoccupations majeures. Les efforts diplomatiques et les réactions des organisations féministes montrent l'importance de cette question. Il est essentiel de continuer à suivre cette affaire de près pour en comprendre les implications.