Le juge en charge de l'enquête concernant Begoña Gómez a sollicité des éclaircissements à l'Université Complutense de Madrid (UCM). Cette demande concerne la contratation de la coordinatrice du master dirigé par l'épouse du président du gouvernement.
Le magistrat Juan Carlos Peinado exige que l'École de Gouvernement de l'UCM fournisse des informations précises. Il souhaite savoir qui a embauché Blanca de Juan de Castro, ainsi que l'emplacement de son poste de travail.
De plus, le juge pose des questions sur le processus de sélection ayant conduit à son recrutement. Il s'intéresse également aux fonctions qui lui étaient attribuées et à la rémunération qu'elle percevait, ainsi qu'à la source de ce financement.
Blanca de Juan était responsable des deux masters de Begoña Gómez, à savoir celui de Fundraising et celui de Transformation Sociale Compétitive, qui fait l'objet de l'enquête. Son nom figure dans les échanges d'emails entre Begoña Gómez et des responsables de l'université.
Lors de son témoignage, Cristina Álvarez, conseillère à Moncloa et assistante de Begoña Gómez, a suggéré que l'on pouvait confondre son nom avec celui de De Juan. Cela explique sa présence dans les adresses des courriels échangés.
Blanca de Juan a déjà été entendue comme témoin au Juzgado de Instrucción 41 de Madrid il y a quelques mois. De plus, elle a été convoquée à la commission d'enquête de l'Assemblée de Madrid.
Cette situation soulève des questions importantes sur la transparence et la gestion des fonds publics au sein des institutions académiques.
En somme, l'enquête sur Begoña Gómez et la gestion de son master à l'UCM met en lumière des enjeux de responsabilité et de transparence dans les institutions publiques. Les réponses attendues du magistrat pourraient avoir des répercussions significatives sur l'image de l'université et des personnes impliquées.