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Le chef de la GRC accuse des agents suspendus de Coquitlam de mener une « campagne de haine »

Publié le : 22 mai 2025

Introduction

Le chef du détachement de la RCMP de Coquitlam a accusé trois de ses agents de mener une campagne de haine. Cette accusation a été formulée dans un courriel envoyé au personnel, suite à la défense publique d'un des agents contre des allégations de homophobie, de racisme et de sexisme.

Accusations et contexte

Dans un message adressé à tous les membres du détachement, le surintendant Darren Carr a exprimé ses sentiments face à des témoignages qu'il a trouvés « extrêmement difficiles à regarder ». Il a mentionné que les commentaires « offensants et dégradants » utilisés par certains agents ont suscité une large gamme d'émotions.

Il a précisé que l'émotion la plus marquante était la colère, provoquée par le constat que des membres assermentés participaient ouvertement à des comportements de racisme et de misogynie. Carr a qualifié les actions de ces membres de « campagne de haine » conçue pour blesser et diviser.

Les conséquences des actions des agents

Les agents Ian Solven, Philip Dick et Mersad Mesbah font face à un licenciement pour des commentaires tenus dans un groupe de discussion privé. Depuis juin 2021, ils sont suspendus. Des documents révèlent qu'ils sont accusés d'un large éventail d'insultes, y compris des propos choquants sur des interventions policières.

Les allégations incluent des vantardises sur des actes de violence à l'égard de personnes non armées. Ces comportements ont été jugés inacceptables et ont conduit à l'ouverture d'une enquête interne, révélant des propos souvent offensants et dégradants.

Réactions et implications

Le procès a été interrompu après quelques jours en raison de la révélation du courriel de Carr, qualifié d'inflammatoire par l'avocat de Solven. Ce dernier a exprimé des préoccupations concernant l'intimidation des témoins potentiels. Le courriel a été cité comme base d'une demande de suspension des procédures, en raison d'une interférence présumée.

Malgré la confirmation que l'audience est toujours active, aucune nouvelle date n'a été annoncée. La situation reste tendue et les implications sur la confiance du public envers la police sont significatives.

Clarifications et défense des agents

Après l'envoi du courriel initial, Carr a envoyé un message de clarification, affirmant qu'il n'avait pas l'intention d'influencer l'audience. Il a souligné que les membres concernés avaient le droit de se défendre pleinement sans pression.

Les allégations contre les agents ont été révélées après qu'un collègue a dénoncé des comportements jugés « atroces ». Les enquêteurs ont examiné des milliers de messages, trouvant des preuves de langage chauvin et offensant.

Conclusion

La situation au sein du détachement de Coquitlam soulève des questions cruciales sur la culture interne et la responsabilité des agents. Les accusations de racisme et de sexisme mettent en lumière des problèmes systématiques qui nécessitent une attention urgente. Le chemin vers la réconciliation et la restauration de la confiance avec le public semble long et complexe.

Coquitlam - Le chef de la GRC accuse des agents suspendus de Coquitlam de mener une « campagne de haine »