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Un homme reconnu coupable d'avoir brûlé le Coran devant le consulat turc à Londres

Publié le : 2 juin 2025

Verdict d'un homme pour avoir brûlé le Coran

Un homme de 50 ans, Hamit Coskun, a été déclaré coupable d'un crime d'ordre public avec une aggravation religieuse. Ce verdict a été prononcé lundi par un tribunal de Londres. Coskun, d'origine turque avec des racines kurdes et arméniennes, a brûlé le Coran devant le consulat de Turquie, en criant des phrases provocatrices.

Les événements du 13 février

Le 13 février, Coskun a incendié le livre sacré des musulmans dans le quartier de Knightsbridge. Il a scandé des phrases telles que "que le Islam" et a qualifié cette religion de "religion de terrorisme". Ces actions ont été jugées hautsement provocatrices par le juge de district John McGarva.

Le juge a déclaré que les actes de Coskun constituaient un crime selon la loi britannique de 1998 sur la délinquance et le désordre. En conséquence, il a été condamné à une amende de 240 livres sterling et à des frais supplémentaires de 96 livres.

Les déclarations du juge

Le juge McGarva a souligné que les actions de Coskun étaient motivées par un haine envers les croyants de la religion. Il a affirmé que les comportements de l'accusé étaient liés à ses propres expériences en Turquie. Le juge a rejeté l'idée que la critique de Coskun était dirigée uniquement contre l'Islam en général.

McGarva a ajouté que Coskun considérait l'Islam comme une idéologie incitant à la violence et à la pédophilie, ce qui ne pouvait pas être dissocié de sa vision des fidèles. Cette perspective a conduit à une interprétation sévère de ses actions.

Réactions et confrontations

Des publications sur les réseaux sociaux de Coskun critiquaient le gouvernement islamiste de Recep Tayyip Erdogan. Il a exprimé son opinion selon laquelle la Turquie était devenue une base pour les islamistes radicaux. Ce contexte a ajouté une dimension politique à son acte.

Des images présentées au tribunal ont montré une confrontation entre Coskun et un autre homme, qui tenait un couteau. Cet homme a déclaré : "C'est ma religion, on ne brûle pas le Coran." La vidéo a révélé Coskun utilisant le Coran en feu pour se défendre, avant de tomber au sol.

Impact sur la liberté d'expression

La National Secular Society a qualifié le verdict de "significatif coup à la liberté d'expression". Ils ont exprimé des préoccupations quant à une capitulation face aux codes islamiques contre la blasphème. Ce jugement soulève des questions sur les limites de la liberté d'expression dans des contextes religieux.

Conclusion

Le verdict contre Hamit Coskun met en lumière les tensions entre liberté d'expression et respect des croyances religieuses. Les implications de ce jugement pourraient influencer les discussions futures sur la liberté d'expression au Royaume-Uni et ailleurs. L'affaire reste un sujet de débat intense dans la société actuelle.

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