La Corée du Sud va enquêter sur d'éventuelles violations des droits de l'homme lors d'un raid aux États-Unis
Enquête de la Corée du Sud sur des abus potentiels des droits de l'homme lors d'un raid aux États-Unis
La Corée du Sud a décidé d'ouvrir une enquête sur des violations potentielles des droits de l'homme qui auraient eu lieu lors d'un raid d'immigration massif en Géorgie. Plus de 300 travailleurs sud-coréens, récemment libérés, sont rentrés chez eux après avoir été détenus pendant une semaine. Ce raid a suscité des tensions entre les deux pays.
Retour des travailleurs sud-coréens
Vendredi dernier, plus de 300 travailleurs sud-coréens sont rentrés chez eux après avoir été retenus à la suite d'une opération menée dans une usine de batteries pour véhicules électriques. Le gouvernement sud-coréen a exprimé un regret fort envers les États-Unis et a demandé que les droits et intérêts de ses citoyens soient respectés durant les procédures judiciaires.
La situation a mis à l'épreuve les relations bilatérales, alors que des entreprises sud-coréennes prévoient d'investir des milliards de dollars aux États-Unis. Un porte-parole présidentiel a indiqué que des enquêtes seraient menées pour examiner les violations des droits de l'homme et d'autres problèmes potentiels.
Tensions entre les États-Unis et la Corée du Sud
Le raid a intensifié les tensions entre les États-Unis et la Corée du Sud. Le président Lee Jae-myung a averti que cela pourrait décourager les investissements étrangers aux États-Unis. Il a qualifié la situation de déconcertante et a souligné que l'envoi de travailleurs pour aider à établir des usines à l'étranger est une pratique courante pour les entreprises coréennes.
En conséquence, Hyundai a annoncé que l'ouverture de l'usine serait retardée d'au moins deux mois. Les syndicats coréens ont appelé à des excuses officielles de la part de l'administration Trump.
Détails du raid d'immigration
Le 4 septembre, environ 475 personnes, principalement des ressortissants sud-coréens, ont été arrêtées dans une usine exploitée par Hyundai. Cet événement a marqué le plus grand raid d'immigration à un seul endroit depuis le début de la répression contre les migrants illégaux par le président Donald Trump. Les autorités ont déclaré que ces travailleurs avaient dépassé la durée de leur visa ou n'étaient pas autorisés à travailler aux États-Unis.
Un travailleur sud-coréen présent lors du raid a témoigné de la panique et de la confusion alors que les agents fédéraux prenaient d'assaut le site. Certains ont été conduits hors de l'usine menottés, illustrant la gravité de la situation.
Réactions de Trump et perspectives d'avenir
Donald Trump a affirmé que les travailleurs étrangers sont les bienvenus et qu'il ne souhaite pas effrayer les investisseurs. Il a souligné la nécessité pour les États-Unis d'apprendre des experts étrangers dans des domaines tels que la construction navale et la fabrication de puces. Trump a exprimé sa volonté d'apprendre et de surpasser ces experts dans leurs domaines respectifs.
Conclusion
La Corée du Sud continue d'examiner les événements entourant le raid d'immigration en Géorgie. Les implications de cette opération pourraient avoir des répercussions durables sur les relations entre les deux nations. La situation reste à surveiller de près, notamment en ce qui concerne les droits des travailleurs et les investissements futurs.
