Depuis un mois, les négociations du gouvernement sont absentes des discussions. Ce sujet, autrefois au cœur des critiques contre Pedro Sánchez, a été éclipsé par d'autres préoccupations. Les allégations de corruption et les affaires judiciaires dominent désormais l'actualité, reléguant les accords politiques au second plan.
Les informations sur les affaires judiciaires ont pris le pas sur les discussions politiques. Carles Puigdemont a été remplacé par Leire Díez, tandis que les négociations à Waterloo ont cédé la place à des whatsapps révélateurs. L'absence d'initiatives législatives a accentué la crise au sein de l'exécutif, qui n'a pas soumis de nouveaux décrets à la validation.
Le 8 mai, le Congrès a validé un décret en réponse aux tarifs douaniers de Donald Trump, après un accord avec les néoconvergents. Cependant, les critiques de l'opposition ont diminué, laissant place à un silence assourdissant sur les accords politiques depuis ce jour.
Ce mois-ci, les scandales ont monopolisé l'attention, provoquant un changement radical dans le discours public. La manifestation organisée par le PP est prévue pour ce dimanche et sera un indicateur de la perception citoyenne face à cette nouvelle réalité. Les affaires de corruption, comme celle de Koldo-Ábalos, ont pris le devant de la scène.
Les tentatives de Sánchez pour redresser la situation, comme la convocation de la Conférence des Présidents, ont échoué. Les révélations concernant des manœuvres visant à étouffer la dissidence interne ont exacerbé la crise. La situation est devenue si critique que le gouvernement semble paralysé.
Les nouvelles accusations contre des membres du PSOE, comme Santos Cerdán, ont intensifié les tensions. La mise en examen de l'ancienne présidente d'Adif, Isabel Pardo de Vera, a également ravivé l'affaire Koldo. Ces événements ont placé le gouvernement dans une position délicate, alors que les tentatives de communication semblent vaines.
Les informations continuent de s'accumuler, et même les annonces de nouvelles aides semblent éphémères. La confusion au sein du gouvernement est palpable, avec des ministres diffusant des rumeurs qui ne font qu'aggraver la situation.
Le PP a organisé des manifestations contre le gouvernement, marquant un tournant dans la dynamique politique. Cette fois, les revendications ne concernent pas seulement les accords politiques, mais se concentrent sur la corruption. Les précédentes manifestations étaient centrées sur la loi d'amnistie, mais le contexte a changé.
La mobilisation du 24 septembre 2023 a vu 65 000 personnes se rassembler à Madrid. À l'époque, la corruption n'était qu'un murmure, mais aujourd'hui, elle est au cœur des préoccupations. Les accusations contre Sánchez et son entourage ont pris de l'ampleur, entraînant un climat de méfiance croissant.
Le paysage politique espagnol a radicalement changé en un an. Les affaires de corruption entourant le gouvernement de Sánchez ont éclipsé toute initiative politique. Le slogan "Mafia ou démocratie" résonne dans les rues, alors que le PP cherche à capitaliser sur la situation. La corruption est désormais le principal sujet de préoccupation, reléguant les négociations gouvernementales à l'arrière-plan.