Le leader du PP, Alberto Núñez Feijóo, a déclaré que la trame de corruption au sein du PSOE est désormais "accréditée". Il considère cela comme la "cause la plus grave de la démocratie". Cette déclaration fait suite à l'intervention des agents de la UCO dans les locaux du Parti socialiste et d'autres institutions gouvernementales.
Lors du Congrès régional de l'Entreprise Familiale de Castilla et León, Feijóo a souligné que les nouvelles diligences ordonnées par le juge du Supreme, Leopoldo Puente, mettent en lumière l'ampleur de la corruption touchant le PSOE et le gouvernement. Il a ainsi exigé la démission de Pedro Sánchez, ainsi que la dissolution des Cortes et la convocation d'élections.
Feijóo a affirmé que "ce qui est accrédité" montre que la situation ne concerne pas uniquement le Parti socialiste. La présence simultanée de la UCO dans plusieurs institutions, y compris la Direction Générale des Routes et Adif, indique que le gouvernement et le parti sont impliqués dans la corruption la plus grave que la démocratie espagnole ait connue.
Pour le leader de l'opposition, le pays vit "de sobresaut en sobresaut". Selon lui, chaque jour apporte une nouvelle mauvaise nouvelle, à tel point qu'il est possible de dire que "aujourd'hui est un meilleur jour pour le gouvernement que ne le sera demain".
Feijóo a également critiqué la trame corruptible qui a émergé au sein de la secrétariat d'Organisation du PSOE et du ministère des Transports. Il accuse le ministre Óscar Puente d'avoir "trompé" le public avec une audite qui prétendait que "tout était clair".
Il considère que la situation actuelle est "absolument exceptionnelle", car les deux secrétaires d'organisation nommés par Pedro Sánchez depuis son arrivée à La Moncloa sont désormais "devant le Tribunal Suprême".
En résumé, la déclaration de Feijóo souligne une crise profonde au sein du PSOE et du gouvernement espagnol. Les allégations de corruption et les actions de la UCO mettent en lumière des problèmes sérieux qui pourraient avoir des conséquences politiques majeures. Le leader du PP appelle à des mesures immédiates pour restaurer la confiance dans la démocratie.