
Le rapport de l'UCO sur Santos Cerdán a provoqué une véritable secousse politique au sein du PP. Ce dernier conclut que la Garde Civile a "confirmé" les agissements d'un réseau de corruption au cœur du PSOE et du gouvernement de Pedro Sánchez. Cette situation pousse le président à envisager une démission immédiate.
Selon le PP, les deux principaux collaborateurs de Pedro Sánchez auraient perçu des commissions illégales sur des adjudications de travaux publics. La vicesecrétaire de Regeneración Institucional, Cuca Gamarra, affirme que cette enquête remet en question la légitimité de Sánchez en tant que président.
Elle souligne que le PNV aurait exigé des nominations clés dans l'exécutif en échange de son soutien. Ainsi, ce qui a été présenté comme un accord pour lutter contre la corruption pourrait en réalité avoir institutionnalisé celle-ci, enrichissant les proches de Sánchez.
Antxon Alonso, associé de Cerdán, a également joué un rôle crucial en négociant avec Bildu et le PNV. Gamarra précise que ceux promettant des commissions illégales étaient bien accueillis au sein du PSOE. Cela met en lumière la complicité au sein du parti.
Les conclusions sur Cerdán, José Luis Ábalos et Koldo García mettent le président sous pression. Les deux premiers ont occupé des postes clés au sein du PSOE, ce qui les rend directement responsables de ces nominations.
Le PP estime que la seule issue pour Sánchez est de collaborer avec la justice et de démissionner. Dans des déclarations, le PP insiste sur le fait que le rapport de l'UCO mentionne également une réunion entre Cerdán et le ministre des Transports, Óscar Puente, pour sécuriser d'autres nominations importantes.
Le "Clan du Peugeot" aurait continué à opérer sans impunité jusqu'à l'arrestation de Koldo. Gamarra évoque une situation où la femme de Cerdán a exprimé son soulagement après cette arrestation, indiquant que seuls certains noms avaient émergé.
De son côté, Podemos exprime sa préoccupation face aux indices de corruption au sein du PSOE. Ils affirment qu'Acciona aurait obtenu des adjudications de travaux publics en échange de commissions versées à Servinabar, une entreprise qu'ils qualifient de socle pour ces opérations.
Podemos considère qu'il est essentiel de vérifier les licences suspectes et de tenir responsables ceux impliqués. Ils demandent également au PSOE de suspendre les contrats avec les "entreprises corruptrices" et de collaborer pleinement avec la justice.
La situation actuelle met en lumière des problèmes sérieux au sein du gouvernement de Pedro Sánchez. Les accusations de corruption et les demandes de démission soulignent la nécessité d'une réforme profonde et d'une transparence accrue dans les affaires publiques. Il est impératif que justice soit rendue et que les responsabilités soient établies.