Une entrepreneuse, Carmen Pano, a récemment affirmé devant le Tribunal Suprême avoir apporté 90 000 euros au siège du PSOE à Madrid. Cette déclaration soulève des questions sur les liens entre politique et financement.
Víctor de Aldama, un intermédiaire notoire, a passé des années à dire à Pano qu'il se rendait fréquemment à Moncloa. En 2019, il a rencontré le président Pedro Sánchez, un moment qu'il a même enregistré en vidéo, se moquant de la situation.
De Aldama, surnommé "El Chiquitín", a été décrit par Sánchez comme un exemple pour la militance socialiste. Son influence dans le parti est indéniable, même si son passé soulève des doutes quant à son intégrité.
José Luis Ábalos, successeur de Santos Cerdán en tant que secrétaire d'organisation du PSOE, est au centre d'une affaire complexe. Un article de 2017 le qualifiait déjà comme l'homme clé pour construire le parti de Sánchez.
Le cas d'Ábalos est devenu encore plus trouble avec l'épisode de Delcy Rodríguez, la vice-présidente vénézuélienne. Bien qu'elle ne puisse pas entrer dans l'espace Schengen, elle a été reçue clandestinement par le ministre à l'aéroport de Barajas.
Les relations personnelles d'Ábalos avec des figures comme Jésica Rodríguez et Claudia Montes ajoutent une couche de complexité à cette affaire. Jésica, qui a partagé une relation avec lui, a même été employée par une entreprise publique, mais son rôle semble avoir été largement symbolique.
Les accusations de trafic d'influence entourent également Begoña Gómez, l'épouse de Sánchez. Bien qu'elle ait nié toute implication, les rumeurs persistent quant à son influence sur des décisions politiques.
La situation actuelle révèle un réseau complexe de relations et d'intérêts au sein du PSOE. Les implications de ces affaires pourraient avoir des conséquences durables sur la politique espagnole. Il reste à voir si ces révélations entraîneront des actions concrètes ou si elles resteront sans suite.