La novillada de ce dimanche à la plaza de la Maestranza a mis en lumière la performance du novillero maño Aarón Palacio. Ce dernier a coupé deux oreilles, démontrant ainsi ses perspectives d'avenir dans un spectacle où Mariscal Ruiz s'est montré toujours engagé.
Aarón Palacio a fait forte impression après son brillant passage à la Feria de San Isidro. À Séville, il a su exprimer une capacité et une qualité indéniables face à un novillo qui, bien que manquant de classe, a présenté quelques défis. Il a réussi à le tuer d'une estocade légèrement tombée, ce qui lui a valu une oreille.
Le novillero maño a également affronté un cinquième novillo, un animal sérieux et difficile. Après l'avoir salué avec deux longues, il a engagé un combat sincère. Malgré la mobilité trompeuse du taureau, sa détermination lui a permis de remporter un second trophée.
Manuel Román, qui deviendra matador de toros dans une semaine, a eu un lot plus difficile. Son premier novillo, bien que de bonne condition, n'a pas permis au cordobés de se concentrer. Sa prestation s'est terminée par une estocade après trois pinchazos, laissant une impression mitigée.
Pour son quatrième novillo, un sobrero du même fer, Román a montré de meilleures choses. Bien qu'il ait découvert la bondé de son piton gauche, sa faena a été marquée par des hauts et des bas, ce qui a empêché de donner une belle conclusion à son travail.
Mariscal Ruiz, de retour d'une grave blessure aux tendons, a commencé son combat avec un premier novillo qui manquait de forces. Malgré un bon plan de combat, il a eu du mal à faire face à un adversaire qui ne lui a pas facilité la tâche. Le novillero de Mairena a tenté de bien faire, mais sans succès.
Pour son dernier novillo, Mariscal a de nouveau opté pour une approche volontaire, mais l'animal s'est révélé coriace et difficile. Sa laborieuse prestation n'a pas réussi à captiver le public, ce qui a conduit à un silence général.
Cette novillada a montré des performances variées de la part des novilleros. Aarón Palacio s'est distingué par son talent, tandis que Manuel Román et Mariscal Ruiz ont rencontré des difficultés. La plaza a enregistré presque une moitié d'entrée dans une ambiance printanière agréable.