Fumigènes et 'ginga' : Le Coup d'envoi de la Coupe du Monde de Rugby à VII

Introduction

Dans un cadre vibrant à Estoril, les meilleures footballeuses d'Europe ont vécu une expérience unique. Des canons à fumée et de la musique live ont transformé le terrain en une véritable fête, loin des traditionnelles rencontres de football féminin. Le manager de Manchester United, Marc Skinner, a décrit cette ambiance comme un carnage, après la victoire de son équipe contre Roma.

Le lancement du Women's World Sevens

Le Women's World Sevens a débuté à Estoril, avec Manchester United et Manchester City parmi les huit clubs participants. Ce nouveau tournoi de sept joueuses, avec un prize pool de 5 millions de dollars, offre plus que les récompenses de la Women's Champions League qui suivra. Ce format dynamique favorise la créativité et l'attaque, avec des remplacements illimités et des mi-temps de 15 minutes.

Lors du premier match, Jess Park a illuminé le terrain avec une action spectaculaire, réalisant un nutmeg qui a conduit à un corner. Les coéquipières de Manchester United, Celin Bizet et Grace Clinton, ont également fait sensation avec une célébration énergique, captivant l'attention des 200 fans présents.

Une atmosphère festive et décontractée

Les matchs se déroulent au Stadio Antonio Coimbra da Mota, qui a été transformé pour accueillir le tournoi. À partir de 20h30 BST, des gradins ont été installés et des écrans géants mis en place. Les fans, d'abord peu nombreux, ont commencé à affluer, remplissant le stade au fur et à mesure que la soirée avançait.

Leanne Woodall, une fan de Manchester City, a exprimé son enthousiasme pour cette ambiance unique. Charlotte Wilkins a également partagé son impatience de voir les tactiques des professionnelles, soulignant l'excitation qui règne dans le stade.

Impressions des joueuses

Les premières impressions des joueuses étaient très positives. Hawa Cissoko de Roma a exprimé son désir de jouer plus longtemps, se remémorant des moments d'enfance sur le terrain. Elle a noté que Manchester United semblait plus détendu, ce qui a ajouté à l'atmosphère ludique.

Nick Cushing, l'entraîneur intérimaire de Manchester City, a décrit le style de jeu comme étant celui qu'ils croient être idéal. La joueuse brésilienne Kerolin a apprécié l'ambiance musicale et a souligné l'importance de retrouver cette créativité sur le terrain.

Controverses et opportunités

La participation des clubs à ce tournoi a suscité des controverses, certains s'interrogeant sur le risque de blessures avec l'Euro 2025 à l'horizon. Emelia Larsson, de Rosengard, a expliqué que malgré les critiques, elles ont vu cela comme une opportunité de se montrer et de mettre en avant le football suédois.

Le manager Joel Kjetselberg a souligné que cette expérience était une bonne préparation pour la Champions League. Les équipes ont profité de cette occasion pour s'entraîner et se mettre en forme avant leurs prochaines compétitions.

Conclusion

Le Women's World Sevens à Estoril a apporté une nouvelle dimension au football féminin, mêlant compétition et divertissement. Les joueuses et les fans ont tous ressenti une énergie positive, rendant cet événement mémorable. Avec des matchs à venir, l'excitation ne fait que commencer.