La première condamnation criminelle liée au système Capture de la Poste a été référée à la Cour d'Appel. Le cas de Patricia Owen, reconnue coupable de cinq chefs de vol en juin 1998, a été renvoyé en raison d'un abus de procédure, selon la Commission de révision des affaires criminelles (CCRC).
Madame Owen a été condamnée pour vol à la succursale de Broad Oak à Sweechgate, près de Canterbury, pour un déficit de 6 000 £. L'ancienne sous-chef de bureau de poste a utilisé le système Capture, un précurseur du logiciel Horizon, responsable de près de 1 000 condamnations injustifiées.
Elle a reçu une peine de six mois de prison, avec sursis pendant deux ans. L'affaire sera envoyée à la Cour d'Appel de manière posthume à la suite d'une demande de la famille de Mme Owen après son décès en 2003.
Le CCRC a annoncé en mars qu'il examinait 27 cas pour déterminer si le logiciel de comptabilité Capture avait joué un rôle dans les condamnations. Un rapport indépendant sur Capture a été commandé l'année dernière après que des sous-chefs de bureau de poste ont signalé des problèmes similaires à ceux rencontrés par les victimes de Horizon.
Le CCRC a envoyé plus de 70 affaires associées au scandale de la Poste Horizon aux cours d'appel. L'avocat Neil Hudgell a déclaré que ce renvoi était un "énorme pas en avant".
Dans une déclaration, le Department for Business and Trade a reconnu que les chefs de bureau de poste avaient enduré une souffrance incommensurable. Ils travaillent en étroite collaboration avec les personnes affectées par le logiciel Capture pour créer un nouveau programme de réparation.
Assurer que les chefs de bureau de poste soient traités avec dignité et respect est leur priorité absolue. Ils continueront d'écouter ceux qui partagent leurs histoires et travailleront avec le CCRC pour les soutenir dans leur révision du système Capture.
La référence de la condamnation de Patricia Owen à la Cour d'Appel représente un tournant significatif dans la lutte pour justice pour les victimes du système Capture. Ce cas met en lumière les injustices subies par de nombreux sous-chefs de bureau de poste et souligne l'importance d'une réévaluation des condamnations basées sur des systèmes défaillants.