« Fast and Furious » en Île-de-France : Organisation, rivalités… les courses clandestines cherchent à sortir de l'ombre
Série sur les courses illégales à Paris
Les organisateurs de courses illégales de voitures, qui se tiennent chaque week-end à Paris et dans sa banlieue, expriment leur besoin d'un terrain pour des rassos plus sécurisés. En attendant, ils explorent des spots éloignés des forces de l’ordre. Lorsque la justice les rattrape, ils sont contraints de ralentir leurs activités.
Cartographie des lieux de courses
Sur son téléphone, un individu possède une carte avec une cinquantaine de lieux en Île-de-France. Ces endroits ont été soigneusement repérés pour organiser des courses de voitures ou des sessions de drift. Les organisateurs de rassos prennent soin de choisir des emplacements stratégiques.
« Quand j’ai du temps chez moi, je lance Google Earth et je balaye les zones industrielles et commerciales », explique le responsable du groupe DCH Race. Il recherche des coins abandonnés dont la configuration est intéressante pour les courses. Il examine aussi les petits ronds-points situés dans des zones éloignées des habitations, afin d’éviter d'attirer l'attention des autorités.
Le groupe DCH Race
Le groupe DCH Race a récemment été interpellé après avoir organisé un rassemblement en Seine-et-Marne. Cet événement a attiré plus de 5 000 personnes, ce qui a suscité une forte réaction des forces de l’ordre. Les organisateurs tentent de trouver des solutions pour continuer leurs activités tout en évitant les problèmes légaux.
Pour eux, l'objectif est clair : créer des événements sécurisés et bien organisés, loin des regards indiscrets. Ils espèrent obtenir un terrain dédié où ils pourraient se rassembler sans crainte de répression.
La recherche de nouveaux spots
Les organisateurs de rassos ne laissent rien au hasard. Ils explorent constamment de nouveaux lieux pour leurs événements. Cela nécessite une bonne connaissance des zones environnantes et une planification minutieuse. Chaque sortie est une occasion de découvrir des endroits propices aux courses.
La création de ces événements illégaux soulève des questions sur la sécurité et la légalité. Pourtant, les passionnés de vitesse continuent de s'organiser, cherchant à échapper à la vigilance des forces de l’ordre tout en préservant leur passion.
Conclusion
Les courses illégales à Paris et en Île-de-France révèlent un monde souterrain où les passionnés de voitures cherchent à s'exprimer. Malgré les risques, ils continuent de s'organiser, espérant un jour bénéficier d'un espace sécurisé pour leurs rassemblements. La tension entre passion et légalité reste palpable.
