Un Sud-Coréen de 24 ans a été condamné à sept ans de prison ce week-end par la Haute Cour de Séoul. Cette décision fait suite à une série de crimes sexuels qui ont choqué la société. Le jugement a été rendu possible grâce à une découverte surprenante des enquêteurs.
Selon la BBC, l'individu avait déjà été inculpé pour d'autres délits, dont le viol d'une ancienne petite amie. Il était également accusé de menaces de diffusion d'une vidéo de l'agression et de rapports sexuels avec une mineure. Les enquêteurs avaient du mal à établir la preuve d'une autre accusation portée par une seconde victime.
Les éléments décisifs pour faire basculer l'affaire ont été révélés lors de l'examen des images de surveillance. Bien que ces images ne montraient pas directement l'agression, une analyse minutieuse a permis de voir l'attaque dans le reflet d'un couvercle de machine à laver présent sur les lieux.
Les images de la caméra de sécurité n'étaient pas suffisantes pour caractériser le viol. Cependant, après une amélioration de la qualité vidéo et sonore, les preuves ont été présentées au procès. L'accusé a finalement plaidé coupable, reconnaissant ses actes.
Un tribunal avait déclaré que les crimes du prévenu étaient atroces. Il avait également tenté de justifier ses actes tout en poursuivant la victime en justice pour la faire pression. Le tribunal a alors réclamé une lourde peine.
Suite à sa condamnation, l'individu devra porter un bracelet électronique de surveillance à la cheville pendant sept ans après sa sortie de prison. De plus, il lui est interdit de travailler dans des établissements pour mineurs, enfants ou personnes handicapées.
Cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontés les enquêteurs dans les cas de viol et d'agressions sexuelles. Grâce à une analyse rigoureuse des preuves, la justice a pu être rendue. La condamnation de cet homme de 24 ans est un pas vers la protection des victimes et la lutte contre les crimes sexuels.