Crise à Madagascar : Emmanuel Macron exprime sa « grande préoccupation »

Situation Politique à Madagascar

Emmanuel Macron a exprimé sa préoccupation concernant la stabilité à Madagascar. Alors qu'une partie des militaires a rejoint les manifestants, il a souligné l'importance de préserver l'ordre constitutionnel. Ce message a été diffusé lors d'une déclaration faite ce lundi soir.

Le président français a affirmé que la continuité institutionnelle est essentielle pour le bien-être de la population malgache. Il a également évoqué l'admiration qu'il ressent pour la jeunesse de Madagascar, qui aspire à un avenir meilleur sans être influencée par des factions militaires.

Réactions à la Crise

Andry Rajoelina, le président malgache, est resté discret depuis le début des troubles. Selon des sources, il aurait quitté le pays à bord d'un avion militaire français. Emmanuel Macron a refusé de commenter cette situation, déclarant : « Je ne confirme rien aujourd'hui ». Cela a suscité de nombreuses interrogations parmi les observateurs.

Rajoelina a affirmé être en lieu sûr après avoir échappé à une « tentative de meurtre ». Il a appelé au respect de la Constitution pour résoudre la crise actuelle, rejetant les demandes de démission des manifestants qui se sont mobilisés depuis le 25 septembre.

Contexte des Manifestations

Les manifestations à Madagascar ont débuté en réponse à des coupures d'eau et d'électricité. Cependant, elles se sont rapidement transformées en une contestation plus large contre le président Rajoelina et son gouvernement. Ce mouvement a mis en lumière les difficultés rencontrées par la population sur cette île de l'océan Indien.

Le bilan des manifestations est lourd, avec au moins 22 personnes tuées et plus d'une centaine blessées, selon les Nations unies. Rajoelina a contesté ces chiffres, affirmant que seules 12 personnes, qualifiées de « pilleurs », avaient perdu la vie.

Conclusion

La situation à Madagascar reste tendue et incertaine. Emmanuel Macron a appelé à la préservation de l'ordre constitutionnel, tandis qu'Andry Rajoelina tente de maintenir son autorité face à un mouvement de contestation grandissant. L'avenir politique du pays dépendra de la capacité de ses dirigeants à répondre aux aspirations de la population.