Kemi Badenoch, la leader des conservateurs, a récemment rejeté les critiques visant son leadership. Elle a qualifié les critiqueurs anonymes au sein de son parti de "lâches". Dans une interview avec BBC Newsnight, elle a affirmé : "Je n'ai pas peur des lâches."
Deux membres anonymes du parti ont exprimé leur désaccord dans un article du magazine Critic, appelant Badenoch à démissionner. Cet appel survient alors que le parti se prépare à des pertes importantes lors des élections locales de jeudi en Angleterre.
Badenoch a réagi en déclarant : "Je ne suis pas préoccupée par des personnes trop effrayées pour signer leurs critiques." Elle a ajouté que les articles anonymes ne méritent pas son attention.
L'article en question, publié dans le numéro de mai du magazine, suggérait que Badenoch devait être remplacée par Robert Jenrick, son ancien rival. Il la décrivait comme "impopulaire et détestable", soulignant qu'elle n'était pas un atout électoral pour le parti.
Les critiques ont également souligné que le parti n'avait pas encore fait face aux défaites récentes, affirmant : "Nous sommes dans de gros problèmes et nous ne résolvons pas nos problèmes car nous ne les admettons pas."
Cette semaine, Badenoch a nié l'existence d'un conflit entre elle et Jenrick concernant un éventuel pacte électoral avec Reform UK. Elle a aussi exprimé sa confiance en trouvant son "rythme" en tant que leader de l'opposition, apprenant des expériences de Margaret Thatcher.
Elle a noté que "le rôle de leader de l'opposition est complètement différent" de celui de secrétaire d'État. Badenoch se réjouit de l'unité retrouvée au sein de son parti, contrastant avec les tensions internes de l'année précédente.
Les élections de jeudi représentent le premier test électoral pour Badenoch depuis qu'elle a pris les rênes du parti. Elle a déjà reconnu que ces élections pourraient être "extrêmement difficiles" pour les conservateurs, qui détiennent environ la moitié des sièges en jeu.
Le contexte politique est tendu, et les résultats pourraient avoir un impact significatif sur l'avenir du parti. Badenoch espère que son leadership contribuera à redresser la situation.
Kemi Badenoch fait face à des critiques au sein de son parti, mais elle reste déterminée à avancer. Son leadership sera mis à l'épreuve lors des prochaines élections locales. Les résultats de ces élections pourraient bien déterminer la trajectoire future des conservateurs en Angleterre.