La défaite des Bleus face à la Croatie (2-0) a été un choc pour l'équipe de France de football. Didier Deschamps a reconnu les erreurs techniques qui ont conduit à cette performance ratée. En conférence de presse, il a exprimé sa déception et a analysé les problèmes rencontrés durant le match.
Deschamps a souligné que, malgré de bonnes intentions, les joueurs ont commis trop d'erreurs techniques. Face à un adversaire de qualité, ces erreurs ont coûté cher. Il a déclaré : « Il n’y a pas grand-chose qui m’a plu dans cette première période. » Les choix techniques étaient laborieux, et l'équipe a peiné à trouver son rythme.
La fébrilité de l'équipe a été évidente, et Deschamps a reconnu que le groupe était trop apathique. Il a insisté sur le fait que ce n'était pas une question de fatigue, mais plutôt d'un manque d'efficacité et de concentration. Il a également mentionné qu'il aurait pu faire d'autres changements à la mi-temps.
En évoquant le match retour, Deschamps a fait référence à la remontada de 2013 contre l'Ukraine. Il a affirmé que l'équipe ferait tout pour gagner cette deuxième manche. Cependant, il a précisé qu'il ne pensait pas à changer 80 % de l'équipe, mais qu'il fallait améliorer chaque aspect du jeu.
Concernant le positionnement de Dembélé, Deschamps a expliqué qu'il avait des repères à droite. Il a laissé aux joueurs offensifs une certaine liberté pour s'exprimer. Quant à Kylian Mbappé, il a souligné sa disponibilité et son engagement sur le terrain, malgré quelques difficultés à concrétiser les occasions.
Le sélectionneur a également abordé le manque de créativité au milieu de terrain. Il a reconnu que les erreurs techniques n'étaient pas limitées à cette zone, mais affectaient l'ensemble de l'équipe. Deschamps a justifié le remplacement d'Ibrahima Konaté, qu'il voyait en difficulté.
La défaite des Bleus contre la Croatie a mis en lumière plusieurs problèmes techniques et tactiques. Didier Deschamps doit maintenant travailler sur ces aspects pour préparer l'équipe pour le match retour. La remontée est possible, mais il faudra une meilleure performance collective pour espérer inverser la tendance.