« Ni Défendable Ni Justifiable » : Le Vice-président de l'Inde Renvoyé à Cause d'une Croisière de Luxe en Antarctique
Licenciement de Shahram Dabiri
Massoud Pezeshkian, président iranien, a annoncé le licenciement de son vice-président, Shahram Dabiri, suite à un voyage controversé en Antarctique. Ce licenciement a eu lieu dans un contexte de hyperinflation et de crise économique qui touchent durement les ménages. La décision a été communiquée par le président lui-même.
Un voyage de luxe controversé
Une photo récente a montré Shahram Dabiri aux côtés d'une femme, présentée comme son épouse, posant près du Plancius, un bateau de croisière de luxe. Ce navire, qui offre des expéditions en Antarctique depuis 2009, a suscité des critiques en raison de son coût élevé.
Le président Pezeshkian a déclaré que dans un contexte de pression économique, les voyages récréatifs coûteux des responsables sont inacceptables. Une facture de 3 885 euros a été mentionnée pour une croisière de huit jours, ce qui a accentué les critiques à l'égard du gouvernement.
Contexte économique difficile
La situation économique en Iran est particulièrement préoccupante, avec une forte dépréciation de la monnaie nationale. Ce climat économique a conduit à des appels croissants pour la responsabilité des dirigeants. Le licenciement de Dabiri est perçu comme une réponse aux attentes du public face à la crise.
En mars, le ministre de l'Économie, Abdolnasser Hemmati, a également été révoqué, soulignant les tensions au sein du gouvernement. Les promesses de relance économique faites par Pezeshkian lors de son élection sont mises à l'épreuve.
Réactions et critiques
La publication de la photo de Dabiri a provoqué une vague de critiques. De nombreux soutiens de Pezeshkian ont demandé son départ, soulignant l'inadéquation des dépenses des responsables dans un contexte de crise. Cette situation met en lumière les attentes croissantes des citoyens envers leurs dirigeants.
Le président a dû faire face à des pressions pour justifier ses décisions et ses actions. La pression publique pourrait influencer les prochaines étapes de son administration.
Conclusion
Le licenciement de Shahram Dabiri par Massoud Pezeshkian souligne les défis auxquels le gouvernement iranien est confronté en matière de gestion économique. Alors que l'irritation du public face aux dépenses excessives des responsables augmente, l'avenir politique de Pezeshkian pourrait être en jeu. Les citoyens attendent des actions concrètes pour améliorer leur quotidien.
