Un acte de vandalisme a récemment choqué la communauté. À la nécropole nationale de Riche, en Moselle, plusieurs croix ont été endommagées. La ministre déléguée chargée de la Mémoire et des Anciens combattants, Patricia Mirallès, a dénoncé cet incident dans un message publié sur X.
Dans son message, elle a déclaré : « Un acte de vandalisme intolérable a été commis à la nécropole nationale de Riche : plusieurs croix ont été volontairement détruites. » Ce site, inscrit à l'UNESCO, est un lieu de mémoire important pour la Grande Guerre (1914-1918).
Érigée en 1924, la nécropole de Riche abrite les dépouilles de près de 2 500 soldats français. Ces soldats ont perdu la vie lors de la bataille des frontières en août 1914. Ce site est essentiel pour honorer leur mémoire et leur sacrifice.
Patricia Mirallès a souligné que cet acte de vandalisme revêt une gravité particulière à l'approche de la commémoration de la bataille de Morhange. Elle a annoncé qu’une plainte serait déposée pour cet acte inacceptable.
Christian Stinco, le maire de Morhange, a exprimé sa profonde indignation face à cet incident. Dans un message sur Facebook, il a déclaré : « Ces actes iniques et odieux portent atteinte non seulement à la mémoire des soldats tombés pour la France, mais aussi au respect dû à notre Histoire. »
Il a insisté sur le fait que rien ne saurait justifier une telle profanation. Cette réaction montre l'importance de préserver la mémoire des événements historiques et de respecter les lieux de mémoire.
Le vandalisme à la nécropole de Riche est un acte inacceptable qui soulève des questions sur le respect de notre Histoire. Il est essentiel de protéger ces lieux de mémoire pour honorer ceux qui ont sacrifié leur vie. La communauté doit se mobiliser pour garantir que de tels actes ne se reproduisent plus.