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Le cuisinier du déjeuner aux champignons australiens décrit le repas d'essai comme 'spécial'

Publié le : 6 juin 2025

Introduction

Le procès d'Erin Patterson, une femme australienne accusée d'avoir préparé un déjeuner mortel à base de champignons, a débuté il y a six semaines. Elle a plaidé non coupable du meurtre de trois personnes et de la tentative de meurtre d'une autre. Patterson affirme que cet incident tragique était un accident, alors que les procureurs soutiennent qu'elle a intentionnellement empoisonné ses invités.

Les accusations

Erin Patterson, âgée de 50 ans, a été accusée d'avoir mis des champignons toxiques dans son plat de bœuf Wellington lors d'un repas familial en juillet 2023. Les victimes, dont ses beaux-parents, ont été hospitalisées après le déjeuner, et trois d'entre elles sont décédées. Patterson a insisté sur le fait qu'elle n'avait jamais voulu faire de mal à sa famille.

Le tribunal a entendu que c'était inhabituel pour Patterson d'organiser un tel événement. Elle a été interrogée sur ses relations avec ses invités, notamment son mari séparé, Simon Patterson, qui avait annulé sa présence à la dernière minute. Les procureurs affirment qu'elle avait un plan pour les tuer.

Les témoignages

Plus de 50 témoins à charge ont déjà témoigné, mais Erin Patterson est devenue la première témoin à décharge. Lors de son témoignage, elle a admis que les invitations chez elle étaient rares, mais qu'elle souhaitait préparer un repas spécial pour remercier sa famille de leur soutien. "Je voulais que ce soit spécial", a-t-elle déclaré.

Patterson a également reconnu avoir induit ses invités en erreur concernant un éventuel traitement contre le cancer, justifiant cela par une opération de perte de poids qu'elle n'osait pas mentionner. Les procureurs ont contesté cette version, suggérant qu'il n'y avait pas de problème de santé à discuter.

Les conséquences

Après le déjeuner, Patterson a réalisé que le plat pouvait contenir des champignons sauvages qu'elle avait cueillis. Elle a menti aux autorités sur la provenance des champignons, craignant d'être tenue responsable des maladies de ses invités. "J'avais peur d'être blâmée", a-t-elle expliqué au tribunal.

Les procureurs ont mis en avant des tensions entre Patterson et son mari, suggérant qu'elle était en colère contre ses beaux-parents pour avoir pris le parti de leur fils. Des messages Facebook ont été présentés, montrant une image différente de ses relations avec eux, ce qu'elle a nié.

Les interrogations

Les procureurs ont interrogé Patterson sur sa décision de ne pas informer les médecins de la possibilité d'une contamination par des champignons sauvages. "Vous n'avez pas dit aux médecins que des champignons cueillis pourraient avoir été utilisés", a insisté la procureure. Patterson a répondu qu'elle pensait que ses invités recevaient déjà un traitement adéquat.

Le tribunal a entendu des échanges tendus entre Patterson et les procureurs, qui ont tenté de démontrer qu'elle avait deux visages : un public et un privé. Patterson a nié avoir des sentiments négatifs profonds envers sa famille.

Conclusion

Le procès d'Erin Patterson se poursuit, avec des témoignages et des preuves qui soulèvent de nombreuses questions. La défense de Patterson sera examinée plus en détail la semaine prochaine. Le juge a indiqué que le procès pourrait durer encore au moins deux semaines, alors que les jurés tentent de démêler les faits entourant ce tragique événement.

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