
Les patients en affection longue durée s'attendaient déjà à une diminution de leur prise en charge de 100 % à 65 %. Cependant, la situation s'aggrave pour les autres curistes, dont la prise en charge va passer de 65 % à seulement 15 %. Cette décision entraîne des économies de 200 millions d’euros, bien au-delà des 25 millions prévus initialement.
Adeline Guérard, vice-présidente du Conseil national des établissements thermaux (CNETh), exprime son incompréhension face à cette situation. Elle souligne que le secteur est en état de choc face à ce régime draconien imposé par le gouvernement. La profession savait que le thermalisme était surveillé, mais le traitement s'avère beaucoup plus sévère que prévu.
Le quasi-déremboursement des cures thermales est alarmant. Le budget alloué par l'assurance maladie était de 260 millions d’euros l’année passée. Adeline Guérard, également présidente de la Chaîne thermale du soleil, qui gère 20 établissements en France, s'inquiète des répercussions de cette décision.
Cette réduction drastique de la prise en charge pourrait entraîner des difficultés financières pour de nombreux établissements thermaux. En effet, représentant un tiers du marché, la Chaîne thermale du soleil se retrouve dans une situation précaire face à cette nouvelle réalité.
Les professionnels du thermalisme expriment leur inquiétude face à cette décision. Ils craignent que cela n'affecte pas seulement leur activité, mais aussi la santé des patients qui bénéficient de ces traitements. Le soutien du gouvernement est crucial pour maintenir l'accès aux soins thermaux.
Les établissements thermaux, qui jouent un rôle important dans la prévention et le bien-être, se trouvent dans une position délicate. Les curistes, qui dépendent de ces soins, pourraient également souffrir des conséquences de cette réduction de la prise en charge.
En résumé, la décision de réduire la prise en charge des curistes à 15 % est un coup dur pour le secteur du thermalisme. Les économies annoncées de 200 millions d’euros soulèvent des inquiétudes quant à l'avenir des soins thermaux en France. Il est essentiel que le gouvernement prenne en compte les implications de cette mesure pour préserver la santé des patients et la viabilité des établissements thermaux.