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« Des curés pervers et des psychopathes déchaînés : d'anciens élèves dénoncent un Bétharram breton »

Publié le : 11 mars 2025

Introduction

Près de Brest, dans le Finistère, un collectif de victimes s'est formé pour dénoncer une brutalité institutionnalisée dans un collège catholique entre les années 60 et 80. Ce groupe s'est uni aux élèves abusés à Bétharram et dans d'autres établissements scolaires, afin de faire entendre leur voix.

Les témoignages des anciens élèves

Les anciens élèves d'un collège catholique près de Brest, regroupés en collectif, ont partagé des récits de violences physiques systématiques. Joël Lagadec, âgé de 67 ans, a évoqué son expérience au collège Saint-Pierre, surnommé « le bagne » par ses camarades. Selon lui, le directeur était un « fou furieux » qui n'hésitait pas à frapper les élèves.

Les enseignants étaient décrits comme des « curés pervers » et des « psychopathes » qui se déchaînaient pour un simple murmure. Ces violences incluaient des coups de poing dans des zones sensibles, laissant des blessures invisibles mais profondes.

La création du collectif

C'est l'affaire de Bétharram qui a incité les anciens élèves de Saint-Pierre à se rassembler. Ce collectif, qui compte 79 membres, espère obtenir une reconnaissance de leur statut de victime et des réparations. Frédéric B. a souligné que des témoignages continuent d'affluer chaque jour, renforçant leur démarche collective.

Les récits incluent des abus tels que des claques infligées à des élèves, parfois jusqu'au saignement. Les membres du collectif insistent sur le besoin d'excuses, affirmant qu'une reconnaissance minimale serait un premier pas vers la guérison.

Les réactions des établissements

Après une fusion, le collège Saint-Pierre est devenu Saint-Jean-de-la-Croix à la fin des années 80. La direction actuelle a exprimé dans un message qu'elle n'a plus de lien avec le passé. Elle a également condamné, avec fermeté, tout acte de violence qui aurait pu se produire auparavant.

Dans d'autres régions, comme en Normandie, des témoignages similaires émergent. Un ancien élève d'un établissement catholique a rapporté avoir subi une « torture mentale et physique » entre 1977 et 1980, soulignant que ces abus ne sont pas isolés.

Conclusion

Les récits de violences dans les établissements catholiques continuent de se multiplier, révélant un passé sombre. Les membres du collectif espèrent que leur lutte pour la reconnaissance et les excuses pourra apporter une réparation symbolique. Il est essentiel que ces voix soient entendues afin de prévenir de futures souffrances.

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