Le cyclone Garance a provoqué des ravages à La Réunion, entraînant la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle dans toutes les communes de l'île. Cette décision a été officialisée récemment, permettant ainsi aux victimes de commencer le processus d'indemnisation.
Le passage de Garance le 28 février a causé la mort de cinq personnes. Les inondations ont touché de nombreuses communes, telles que Saint-Denis, Saint-Paul et Saint-Pierre. Deux autres communes, Sainte-Marie et Sainte-Rose, ont également subi des dégâts dus aux vents cycloniques.
Les images de voitures emportées par la boue témoignent de la gravité de la situation. Les autorités locales ont déclaré que l'indemnisation ne pourra commencer qu'après la publication de l'état de catastrophe naturelle au Journal officiel.
Les secteurs de l'est et du nord de l'île ont été les plus sévèrement touchés. Des arbres arrachés, des routes coupées et des coupures d'électricité sont des conséquences visibles du cyclone. Le préfet a décrit La Réunion comme étant « défigurée » par cette tempête.
Le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, a promis un soutien financier de 200 millions d'euros pour aider les collectivités affectées. Ce soutien vise à faciliter la reconstruction et la réhabilitation des infrastructures.
Les habitants de La Réunion partagent des témoignages marquants sur les événements. Un résident a déclaré : « Des anguilles dans les escaliers, je n’avais jamais vu ça ! » Ce type de déclaration illustre la force dévastatrice du cyclone.
La situation reste préoccupante, avec des alertes en cours et des mesures de confinement mises en place. Les autorités continuent de surveiller les conditions météorologiques pour protéger les habitants.
Le cyclone Garance a laissé une marque indélébile sur La Réunion, affectant gravement ses habitants et son infrastructure. L'état de catastrophe naturelle permet d'initier l'indemnisation, mais la reconstruction prendra du temps. L'île se mobilise pour faire face à cette crise et soutenir ceux qui en ont besoin.