
Santos Cerdán est un personnage controversé, souvent comparé à Darth Vader. Lors de sa deuxième comparution devant la commission d'enquête sur l'opération Delorme, il a montré une mauvaise qualité politique et un comportement suspect. Pendant deux heures et demie, il a exigé la présomption d'innocence, tout en se présentant comme une victime de l'Inquisition.
Ce matin-là, Cerdán a été confronté à Maria Mar Caballero (UPN), qui lui a clairement fait savoir qu'elle ne le croyait pas. En réponse, il a commencé à énumérer ses mérites et à souligner son rôle dans la fin de l'ETA, ce qui a provoqué un choc dans la salle de presse. Sa question à Caballero sur son bonheur face à la fin du terrorisme était particulièrement provocatrice.
Le passé criminel de Cerdán, incluant des accusations de corruption et d'organisation criminelle, a jeté une ombre sur sa défense. Sa présence au Sénat semble de plus en plus entourée de mystères et de doutes. Il a tenté de se défendre maladroitement, suscitant l'inquiétude de son avocat, Jacobo Teijelo.
Cerdán a utilisé son droit de ne pas répondre à certaines questions, tout en balançant des phrases confuses. Il a évoqué les menaces et les difficultés qu'il a rencontrées dans son combat contre le terrorisme. Son attitude a souvent ressemblé à celle d'un personnage de film, avec des références à des prophéties qu'il prétendait avoir réalisées.
Il a également fait allusion à des rencontres avec des figures politiques, comme Puigdemont, pour justifier ses actions. Cependant, il est évident que les accusations de corruption pèsent lourdement sur son témoignage, et son comportement a laissé perplexe l'auditoire.
Les échanges avec les sénateurs sont devenus de plus en plus tendus. Cerdán a tenté de minimiser les critiques en déclarant qu'il se sentait isolé et qu'il n'avait besoin de personne. Sa phrase, "Mieux seul que mal accompagné", a été perçue comme une tentative de se défendre dans un environnement hostile.
Le ton des questions a monté, et le président a dû suspendre la séance pour un court moment de répit. À son retour, la tension était palpable. Gerardo Camps (PP) a posé une question cruciale sur l'obtention de contrats publics, à laquelle Cerdán a répondu avec un air absent, semblant perdu dans ses pensées.
En fin de compte, Santos Cerdán est un personnage complexe et controversé. Son témoignage au Sénat a révélé non seulement sa défense fragile, mais aussi le climat de suspicion qui l'entoure. Le PSOE, son parti, semble être sa cible principale, et la question de son avenir politique reste ouverte. Sa présence au Sénat laisse une impression durable de mystère et de tension.