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Incident à l'Assemblée : Rachida Dati assure qu'il n'y a eu ni « agression », ni « insultes », ni « menaces »

Publié le : 2 avril 2025

La ministre de la Culture, Rachida Dati, a fermement démenti, mercredi, avoir eu un comportement inapproprié envers une fonctionnaire de l'Assemblée nationale. Selon elle, il n'y a eu ni agression, ni insultes, ni menaces lors d'un incident survenu mardi soir. Cet événement a provoqué l'interruption des débats concernant la réforme de l'audiovisuel public.

Rachida Dati a déclaré : « J’ai vu des communiqués disant qu’il y avait eu une agression, qu’il y a eu des menaces, qu’il y a eu des insultes. Elles n’ont jamais existé ». Ce mercredi, lors de la reprise des débats, elle a insisté sur le fait que les discussions avaient été vives mais n'avaient pas débouché sur un incident grave.

La ministre a reconnu qu'il y avait eu des discussions animées entre son ministère et la fonctionnaire. Ces échanges concernaient le refus d'accepter un amendement proposé par le ministère, en réponse aux amendements d'obstruction de l'opposition. Rachida Dati a expliqué : « Je me suis interrogée et j’ai interrogé l’administratrice pour dire pourquoi cet amendement n’était pas accordé ».

Elle a ensuite précisé : « Il y a eu une réponse un peu vive, on s’en est expliquées et l’incident était clos ». Malgré cela, la présidente de la commission, Fatiha Keloua Hachi, a demandé des excuses de la part de la ministre, évoquant des faits graves qui auraient eu lieu.

La situation a conduit à des demandes pour qu'un autre ministre prenne en charge la défense du texte. L'écologiste Sophie Taillé-Pollian a déclaré que les conditions pour poursuivre les débats étaient difficiles avec la présence de Rachida Dati. Elle a également mentionné qu'une réponse du gouvernement était attendue concernant cette demande.

Cyrielle Chatelain, présidente du groupe écologiste, a écrit au ministre des Relations avec le Parlement pour demander le report des discussions. Elle a dénoncé des conditions d'examen inacceptables, en raison de l'incident avec la ministre et l'absence d'une étude d'impact sur la réforme.

La réforme de l’audiovisuel public, portée par Rachida Dati, vise à créer une holding, France Médias, qui regrouperait France Télévisions, Radio France et l’INA. Cette réforme est contestée, et de nombreux salariés du secteur, notamment de Radio France et France Télévisions, ont fait grève pour manifester leur désaccord.

Les tensions autour de cette réforme soulignent la complexité des enjeux en matière de communication publique. Les discussions doivent se poursuivre dans un climat de respect et de collaboration pour éviter de nouvelles interruptions.

En somme, l'incident entre Rachida Dati et la fonctionnaire de l'Assemblée nationale a mis en lumière des tensions au sein des débats sur la réforme de l'audiovisuel public. Les demandes de report et les tensions politiques montrent que la situation reste délicate. Il est crucial de trouver un terrain d'entente pour avancer dans ce projet important.

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