Un accord de cessez-le-feu entre les Houthis du Yémen et les États-Unis ne prévoit pas de protection pour Israël, a déclaré le groupe mercredi. Cela implique que leurs attaques maritimes, qui ont perturbé le commerce mondial, ne s'arrêteront pas complètement. Les États-Unis ont intensifié leurs frappes sur les Houthis plus tôt cette année pour mettre fin à ces attaques.
Le président Donald Trump a annoncé mardi que les États-Unis cesseraient de bombarder les Houthis, affirmant que le groupe avait convenu de ne plus attaquer les navires américains. Oman a médié l'accord de cessez-le-feu pour interrompre les attaques sur les navires américains. Depuis janvier, il n'y a eu aucun rapport d'attaques Houthies dans la région de la mer Rouge.
Mohammed Abdulsalam, le principal négociateur Houthi, a déclaré à Reuters : "L'accord n'inclut pas Israël sous aucune forme." Il a ajouté que tant que les États-Unis respecteraient leur engagement à cesser les frappes, les Houthis agiraient en légitime défense et mettraient fin à leurs attaques.
Bien que les tensions semblent s'être apaisées entre les États-Unis et les Houthis, cela ne signifie pas que les attaques contre d'autres cibles liées à Israël sont exclues. Les droits humains soulèvent des préoccupations concernant les victimes civiles dans le cadre des frappes américaines.
Les Houthis ont intensifié leurs tirs contre Israël et les navires dans la mer Rouge depuis le début de l'offensive militaire israélienne contre le Hamas à Gaza. Les États-Unis ont déclaré avoir frappé plus de 1 000 cibles depuis le début de leur opération au Yémen, tuant des centaines de combattants Houthies.
Les tensions ont encore augmenté après qu'un missile Houthi a atterri près de l'aéroport Ben Gurion en Israël, entraînant des frappes israéliennes sur le port de Hodeidah au Yémen. La situation demeure fragile et les répercussions de ces événements continuent de se faire sentir dans la région.
Les frappes israéliennes ont ciblé l'aéroport principal de Sanaa, marquant une escalade des hostilités entre les Houthis et Israël. Sous l'administration de Joe Biden, les États-Unis et la Grande-Bretagne ont également mené des frappes pour protéger la route commerciale cruciale de la mer Rouge, qui représente environ 15 % du trafic maritime mondial.
Les Houthis ont promis de "répondre à l'escalade par l'escalade" après les frappes américaines. Cette dynamique souligne l'importance de la situation au Yémen et son impact potentiel sur la stabilité régionale.
En résumé, l'accord de cessez-le-feu entre les Houthis et les États-Unis n'inclut pas de protections pour Israël, laissant la porte ouverte à des attaques continues. Les tensions au Yémen et les répercussions de la situation en Gaza continuent de façonner les relations internationales et la sécurité maritime dans la région.