BUENODIA

Sept ans de prison pour les okupas et policiers autorisés à infiltrer la mafia... Voici le nouveau décret de sécurité de Meloni

Publié le : 5 juin 2025

Introduction

Le décret de sécurité adopté par le gouvernement de Giorgia Meloni marque un tournant significatif en Italie. Après l'approbation de la Chambre des députés et du Sénat, cette loi introduit des mesures strictes concernant la sécurité et l'ordre public. Ce texte, qui suscite de vives réactions, illustre une volonté de renforcer la protection des citoyens.

Adoption du décret de sécurité

La Chambre des députés a voté en faveur du décret avec 163 voix pour, 91 contre et une abstention. Le Sénat, quant à lui, a validé le texte avec 109 voix pour et 69 contre. Ce processus législatif rapide montre l'engagement du gouvernement à faire avancer ses réformes, malgré les critiques de l'opposition.

Giorgia Meloni a déclaré que cette loi vise à renforcer la protection des plus vulnérables et à soutenir les forces de l'ordre. Elle a souligné que le gouvernement défend les intérêts des familles et des propriétaires honnêtes. Toutefois, cette approche a été perçue comme une dérive autoritaire par des membres de l'opposition.

Mesures controversées

Parmi les nouvelles dispositions, on trouve 14 nouveaux types pénaux et des circonstances aggravantes. Ces mesures augmentent les peines pour les infractions liées à la sécurité. Un point particulièrement controversé concerne les manifestations, où la loi impose des restrictions sévères, même pour des actions pacifiques.

Les sanctions peuvent atteindre jusqu'à six ans de prison pour ceux qui perturbent la circulation lors de manifestations. L'opposition dénonce une loi qualifiée de "anti-Ghandi", en référence à la résistance pacifique, soulignant que même les manifestations non violentes seront désormais pénalisées.

Conditions dans les prisons

Les prisons italiennes, déjà confrontées à des problèmes de surpopulation, verront des peines renforcées pour ceux qui incitent à des émeutes. De nouvelles infractions pénales visent à punir la désobéissance aux règles carcérales. Cette approche vise à maintenir l'ordre, même dans les établissements pénitentiaires.

Le décret impose également des sanctions accrues pour les centres de détention et d'expulsion des étrangers. Cela reflète une volonté de durcir les conditions à l'intérieur des prisons, tout en répondant à des préoccupations croissantes concernant la sécurité.

Occupation de logements privés

La loi introduit des mesures strictes contre les okupas dans des logements privés. Les peines pour occupation illégale peuvent aller de deux à sept ans de prison. Ce changement vise à accélérer les procédures d'expulsion, souvent longues et compliquées en Italie.

La police judiciaire pourra désormais ordonner des expulsions immédiates. Si les okupas collaborent, cela sera considéré comme un élément favorable pour les propriétaires. Cette mesure vise à protéger les droits des propriétaires et à faciliter les expulsions.

Rôle des services de renseignement

Le gouvernement a également élargi le rôle des services de renseignement. À partir de maintenant, ces agences pourront infiltrer des groupes terroristes et mafieux. Cela marque un changement significatif dans la lutte contre le terrorisme en Italie.

De nouveaux délits liés à la possession de matériel permettant de réaliser des actes terroristes sont désormais définis. Cette loi vise à renforcer la sécurité nationale et à prévenir les menaces potentielles contre l'État.

Conclusion

Le décret de sécurité du gouvernement Meloni représente un changement radical dans la législation italienne. Bien que le gouvernement défende ces mesures comme nécessaires pour la protection des citoyens, l'opposition et de nombreux observateurs craignent une dérive autoritaire. Les implications de cette loi sur les droits civils et les libertés individuelles restent à surveiller de près.

décret - Sept ans de prison pour les okupas et policiers autorisés à infiltrer la mafia... Voici le nouveau décret de sécurité de Meloni