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L'Australie interdit Deepseek sur les appareils gouvernementaux en raison d'un risque de sécurité

Publié le : 4 février 2025

Interdiction de DeepSeek en Australie

L'Australie a décidé d'interdire DeepSeek sur tous les dispositifs gouvernementaux en raison des risques de sécurité posés par cette startup chinoise d'intelligence artificielle. Cette décision intervient après que DeepSeek a présenté un chatbot rivalisant avec les performances de ses homologues américains, tout en affichant des coûts de formation nettement inférieurs.

Impact sur les marchés

Suite à cette annonce, des milliards de dollars ont été effacés des marchés boursiers à l'échelle internationale, y compris en Australie. Les actions liées à l'IA, comme celles du fabricant de puces Brainchip, ont connu une forte chute. Le gouvernement australien a précisé que l'interdiction ne concerne pas les origines chinoises de l'application, mais plutôt le risque inacceptable qu'elle représente pour la sécurité nationale.

Mesures spécifiques

Le gouvernement a mis en place des mesures précises interdisant à toutes les entités gouvernementales d'utiliser ou d'installer des produits et services liés à DeepSeek. Cela inclut également la suppression de toute installation antérieure sur les systèmes gouvernementaux. Par conséquent, de nombreux travailleurs, y compris ceux de l'Australian Electoral Commission et du Bureau de météorologie, ne pourront pas utiliser ces outils.

Préoccupations croissantes

Les pays occidentaux ont souvent été méfiants envers la technologie chinoise. Des entreprises comme Huawei et des plateformes telles que TikTok ont été restreintes pour des raisons de sécurité nationale. Cependant, la réaction initiale à DeepSeek, qui est rapidement devenu l'application gratuite la plus téléchargée au Royaume-Uni et aux États-Unis, a semblé différente.

Réactions politiques

Le président Donald Trump a qualifié cette situation de "signal d'alarme" pour les États-Unis, tout en notant que cela pourrait également être un développement positif si cela réduisait les coûts de l'IA. Néanmoins, des doutes ont commencé à émerger, notamment de la part d'un ministre australien qui a souligné la nécessité d'être "très prudent" concernant DeepSeek, en raison de préoccupations liées aux données et à la vie privée.

Interdictions internationales

DeepSeek a déjà été interdit en Italie, où ChatGPT avait été temporairement bloqué pour des raisons de confidentialité. Des régulateurs en Corée du Sud, en Irlande et en France ont également lancé des enquêtes sur la manière dont DeepSeek gère les données des utilisateurs, stockées sur des serveurs en Chine. Le secrétaire de presse de la Maison Blanche a déclaré que les États-Unis examinaient également les implications de sécurité potentielles.

Collecte de données par DeepSeek

Les outils d'IA, y compris DeepSeek, analysent généralement les promptes envoyés pour améliorer leurs produits. Cela inclut des applications comme ChatGPT et Google Gemini. Tous ces outils collectent et conservent des informations, telles que des adresses e-mail et des dates de naissance.

Risques de sécurité

Cependant, des experts en sécurité ont averti que ceux qui travaillent dans des domaines confidentiels ou de sécurité nationale doivent être conscients du risque que les informations saisies dans les chatbots soient conservées et analysées par les développeurs. La situation actuelle soulève des questions importantes sur la sécurité des données et la protection de la vie privée des utilisateurs.

Conclusion

En somme, l'interdiction de DeepSeek par l'Australie met en lumière les préoccupations croissantes concernant la sécurité des technologies d'IA. Les gouvernements doivent naviguer prudemment dans ce paysage technologique en évolution, en pesant les avantages potentiels contre les risques associés à la protection des données.

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