Les États-Unis ont affirmé qu'ils ne quitteraient pas l'OTAN. Le secrétaire d'État, Marcos Rubio, a déclaré à Bruxelles que le président Trump soutient fermement l'alliance. Cette position s'accompagne toutefois d'une exigence : chaque membre doit s'engager à atteindre 5% de leur PIB en dépenses militaires.
Rubio a souligné que cette exigence s'applique également à l'Espagne. Il a reconnu que des facteurs de politique interne peuvent influencer les décisions budgétaires. Cependant, il a rappelé que les événements récents, notamment la guerre en Europe, montrent que le pouvoir militaire reste essentiel pour la dissuasion.
Rubio a précisé que les États-Unis, avec une dépense militaire en dessous de 3,5%, doivent également augmenter leur investissement. Il a insisté sur le fait que si les menaces sont aussi graves que le pensent les membres de l'OTAN, un engagement réel est nécessaire pour y faire face.
Il a également mentionné que le message de Trump est clair : il n'est pas contre l'OTAN, mais contre une alliance qui n'a pas les capacités nécessaires pour remplir ses obligations. Cela met en lumière les attentes des États-Unis envers leurs alliés.
Rubio a préparé le terrain pour le sommet crucial prévu fin juin à La Haye. Bien qu'il soit peu probable qu'un nouvel objectif de dépenses soit fixé, il est essentiel que les participants sortent de la réunion avec des engagements clairs.
Les déclarations de Rubio s'alignent également sur celles du Royaume-Uni. Le secrétaire des Affaires étrangères, David Lammy, a encouragé les pays à augmenter leur dépense en défense pour renforcer la sécurité euro-atlantique.
Le gouvernement britannique, dirigé par Keir Starmer, considère qu'une OTAN plus forte est cruciale pour maintenir la croissance économique. Le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, a également indiqué que le nouvel objectif d'investissement sera supérieur à l'actuel 2%.
Bien qu'il ne vise pas le 5% proposé par Rubio, des discussions sur un objectif de 3% ou 3,5% se poursuivent. Rutte a affirmé que les États-Unis resteront dans l'OTAN, tout en étant attentifs à d'autres régions comme l'Indo-Pacifique.
Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, a une approche différente. Il souhaite inclure dans le budget militaire des dépenses qui ne sont actuellement pas comptabilisées. Cela lui permettrait d'augmenter automatiquement le montant alloué à la défense.
Cette stratégie pourrait soulever des questions sur la définition même de ce qui constitue une dépense en défense. La clarté sur ce sujet est essentielle pour éviter toute dilution des ressources allouées.
Les États-Unis, sous la direction de Trump, renforcent leur engagement envers l'OTAN tout en exigeant des augmentations de dépenses militaires de la part de leurs alliés. Les discussions à venir lors du sommet de La Haye seront cruciales pour l'avenir de l'alliance. Les membres doivent répondre à ces attentes pour garantir une sécurité collective efficace.