Le gouvernement espagnol défend sa position sur l'investissement en défense lors d'une réunion à Bruxelles. Selon des sources officielles, cette vision est celle du président Pedro Sánchez. Il souligne que l'augmentation des dépenses doit renforcer la compétitivité et créer des emplois.
Pour l'Espagne, le débat doit prendre en compte que les dépenses en défense doivent contribuer à la cohésion de l'UE et à l'excellence technologique. Le gouvernement insiste sur le fait que cette augmentation ne sera pas expliquée davantage par le président, comme cela a été le cas lors de sa rencontre avec le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte.
Les attentes sont claires : la pression monte sur l'Espagne, qui investit seulement 1,29% de son PIB en défense. Il semble que le gouvernement ne soit pas prêt à atteindre l'objectif de 2% avant 2029.
La position floue de l'Espagne contraste avec les déclarations précises d'autres leaders, comme Emmanuel Macron et Olaf Scholz. Mark Rutte a affirmé qu'il était nécessaire de dépenser plus pour la défense, avec un nouvel objectif d'investissement à la fin de l'année.
Cette situation crée des tensions, car l'OTAN a besoin que les pays membres augmentent leur investissement. Rutte a même mentionné que la nouvelle cible serait "considérablement" supérieure à 2% du PIB.
Ursula von der Leyen, présidente de la Commission Européenne, a annoncé que l'UE envisagerait de flexibiliser les règles de déficit pour permettre un accroissement des dépenses militaires. Elle a souligné que les budgets nationaux étaient constreints par les règles actuelles.
Elle a déclaré que des mesures extraordinaires pourraient être nécessaires dans des temps extraordinaires, ce qui est pertinent dans le contexte actuel.
La réunion se tient au Palais d'Egmont, marquant un événement important après l'élection de Donald Trump. La présence du Premier ministre britannique, Keir Starmer, souligne la volonté de rapprochement avec l'UE après le Brexit.
Starmer doit naviguer prudemment entre le désir d'une relation commerciale forte avec les États-Unis et les implications du Brexit. Cela rend la situation complexe pour le Royaume-Uni.
La discussion sur l'investissement en défense est cruciale pour l'Espagne et l'UE. Les positions divergentes entre les pays soulignent la nécessité d'un dialogue constructif. La pression pour augmenter les dépenses militaires semble inéluctable dans le contexte actuel.