Le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, a annoncé un objectif ambitieux d'investissement en défense de 5%. Cette initiative vise à renforcer la sécurité des membres de l'Alliance. Elle se base sur une répartition de 3,5% pour les dépenses militaires et 1,5% pour la sécurité liée aux cyberattaques et aux infrastructures critiques.
La ministre de la Défense espagnole, Margarita Robles, a déclaré que l'Espagne ne dépasserait pas 2% de son Produit Intérieur Brut. Elle a souligné que ce niveau de dépenses permettrait à l’Espagne de répondre aux objectifs actuels de capacités. Cette position a été affirmée lors d'une réunion des responsables de défense de l'OTAN, juste avant la cession importante de La Haye.
Robles espère convaincre ses alliés de la validité de sa position. Cependant, Rutte a clairement indiqué que cet objectif s'appliquerait à tous les alliés, y compris les États-Unis, ce qui pourrait également affecter l'Espagne. Cette déclaration a suscité des inquiétudes quant à la flexibilité des engagements de défense.
Rutte a justifié cet objectif élevé en évoquant la menace posée par la Russie. Il a affirmé : "Nous vivons dans un monde différent, plus dangereux". Il a insisté sur le fait que sans ces investissements, la sécurité des pays membres serait compromise. Cette position est en accord avec les attentes des États-Unis.
Le chef du Pentagone, Pete Hegseth, a exprimé sa satisfaction quant à cette approche. Il a déclaré : "Nous les convaincrons", en référence aux pays qui n'atteignent pas encore le seuil de 2% de dépenses militaires. Cette pression sur l'Espagne est devenue évidente, avec des déclarations similaires venant de l'ambassadeur américain, Matthew Whitaker.
Bien que Rutte n'ait pas fourni de détails précis sur la formule, il a mentionné que des négociations se poursuivraient dans les jours et semaines à venir. Cela pourrait offrir à l'Espagne une opportunité de négocier certains aspects, comme la composition du 1,5% variable. Les discussions pourraient également aborder les délais d'application de ces objectifs.
Malgré l'absence de détails, Rutte a réitéré à plusieurs reprises que l'objectif de 5% d'investissement en défense se décomposerait en 3,5% pour les dépenses militaires classiques et 1,5% pour des aspects liés à la sécurité. Cette clarté dans l'objectif souligne l'urgence des actions à entreprendre.
En résumé, l'OTAN propose un objectif d'investissement en défense de 5%, divisé en 3,5% et 1,5% pour des aspects variés de la sécurité. La réaction de l'Espagne, qui reste sur ses positions, pourrait influencer les négociations à venir. La pression des États-Unis sur ses alliés pour atteindre ces objectifs pourrait également redéfinir l'engagement des pays membres dans les mois à venir.