Le gouvernement espagnol, sous la direction de Pedro Sánchez, s'engage fermement à respecter ses obligations envers Bruxelles et l'OTAN. Malgré les réticences de ses partenaires de coalition concernant une augmentation des dépenses en défense, cette décision ne modifie pas la feuille de route du gouvernement. Sánchez a affirmé : "Nous sommes prêts à respecter l'obligation des 2%".
Lors de son voyage en Finlande et au Luxembourg, le président du gouvernement souhaite renforcer les alliances et discuter des enjeux liés aux dépenses en défense et à la sécurité. Dans un contexte où les partenaires de gouvernance cherchent à établir un front commun contre l'augmentation des dépenses, il est crucial de clarifier la position de l'Espagne.
Les partis tels qu'ERC, BNG et Bildu travaillent ensemble pour présenter une position unifiée lors des discussions à La Moncloa. En revanche, les membres de Sumar s'opposent à cette position, à l'exception de Yolanda Díaz, qui adopte une approche plus conciliatrice.
Sánchez a été clair sur l'augmentation des dépenses, bien qu'il n'ait pas précisé comment cela sera réalisé. Son objectif principal est de défendre à Bruxelles l'octroi de souscriptions aux pays, en élargissant la définition de la défense pour inclure des éléments comme la cybersécurité.
Ce jeudi, le président informera les partis, à l'exception de Vox, sur la position de La Moncloa et l'évolution des débats en Europe. Le message aux groupes sera une décision d'élargir le concept de défense tout en s'engageant à atteindre les 2% du PIB d'ici 2029.
Lors d'une conférence aux côtés du premier ministre finlandais, Petteri Orpo, Sánchez a réaffirmé : "Nous sommes prêts à respecter cet objectif des 2%. Nous allons le faire". Il a également mentionné d'autres engagements issus du sommet de l'OTAN concernant les capacités, qui sont déjà en cours de réalisation.
En résumé, l'Espagne, sous la direction de Sánchez, s'engage à respecter ses obligations envers l'OTAN. Malgré les tensions internes, le gouvernement reste déterminé à augmenter les dépenses en défense et à répondre aux exigences de l'OTAN. L'avenir des discussions sera crucial pour établir une position cohérente et efficace.