La situation actuelle au sein du Conseil des Ministres est marquée par une grosse tension concernant les projets de Pedro Sánchez. Ce dernier prévoit d'approuver un augmentation de 2 milliards pour les dépenses de défense. Le groupe Sumar, dirigé par Yolanda Díaz, a annoncé son refus de cette nouvelle allocation, bien qu'il n'ait pas le pouvoir d'empêcher son adoption.
Le partenaire minoritaire du gouvernement a confirmé qu'il présenterait des observations lors de la réunion de demain. C'est leur manière d'exprimer leur opposition à une initiative qui sera approuvée. Ce geste politique est principalement symbolique, car il marque une transition des débats théoriques vers des discussions concrètes au sein du Cabinet.
Ce n'est pas la première fois que de telles disparités surviennent au sein de la coalition. Sumar a déjà exprimé son rejet à plusieurs reprises, avec jusqu'à douze occasions durant cette législature. Lara Hernández, la coordinatrice générale de Sumar, a confirmé ces faits lors d'une conférence de presse.
Son collègue, Carlos Martín, a souligné que Sumar est fermement opposé à toute augmentation des dépenses militaires. Selon lui, l'Europe dépense déjà suffisamment, et en comparaison avec la Russie, cela représente un triple des dépenses.
Martín a également insisté sur le fait que le problème n'est pas une question de volume, mais de coordination entre les pays européens. En plus de ses réserves sur les dépenses militaires, il a abordé une autre grande disparité au sein du gouvernement : l'absence de nouveaux budgets généraux.
Le coordinateur général de Sumar a déclaré que ces budgets sont essentiels car les comptes prorogés limitent les possibilités de dépenses. Il a noté que certaines allocations ne sont pas renouvelées, ce qui complique la gestion financière.
Martín, qui est économiste de profession, a exprimé son soutien à l'idée de nouveaux budgets. Il a encouragé le PSOE à prendre des initiatives, rappelant qu'ils avaient déjà réussi à adopter des mesures plus complexes, comme le paquet fiscal, il y a quelques mois.
Il est maintenant crucial de mettre en place des budgets pour déterminer de manière plus précise où va le dépense publique. Cela permettrait de mieux gérer les ressources et de répondre aux besoins de la population.
En résumé, les tensions au sein du Conseil des Ministres mettent en lumière des disparités importantes sur les priorités budgétaires. Sumar continue de s'opposer fermement à l'augmentation des dépenses militaires tout en plaidant pour des budgets clairs et efficaces. L'avenir des finances publiques dépendra de la capacité du gouvernement à coordonner ses efforts et à établir des priorités claires.