La Secrétaire générale de Podemos, Ione Belarra, a dénoncé la rétention d'une délégation d'eurodéputés, dont l'espagnole Isa Serra, à l'Aéroport International d'El Aaiún. Cette situation s'est produite alors qu'ils menaient une mission de droits humains. Belarra a utilisé la plateforme X pour appeler les autorités espagnoles, européennes et marocaines à respecter leurs obligations.
Elle a exigé la libération immédiate de la délégation pour qu'elle puisse observer les violations des droits humains par le Maroc. Ces violations concernent la récente décision du TJUE qui annule les accords agricoles et de pêche entre l'UE et le Maroc. Isa Serra avait prévu de rencontrer des représentants du CODESA ce jeudi à 17h15.
Lors de ce voyage, Isa Serra devait également se réunir à 18h30 avec des membres de l'Association des Familles de Prisonniers Politiques de Gdeim Izik. À 19h45, elle devait rencontrer des représentants de l'ISACOM. Ce programme témoigne de l'importance de la mission d'observation sur le terrain.
Les eurodéputés Jussi Saramo (Finlande) et Catarina Martins (Portugal) accompagnent Isa Serra. Podemos a indiqué que la situation a été signalée à la Delegación de la Unión Europea au Maroc, ainsi qu'aux ambassades de Finlande, du Portugal et d'Espagne, et aux ministères des Affaires étrangères de ces pays.
Ce voyage d'observation a été organisé en collaboration avec le Front Polisario, que Podemos considère comme le "légitime représentant" du peuple sahraoui. Cette alliance souligne l'importance de la reconnaissance des droits des Sahraouis dans le cadre des discussions internationales.
Podemos rappelle que, selon le Protocole de Privilèges et Immunités de l'UE, les représentants publics doivent être habilités et protégés. Il est crucial que toutes les administrations collaborent sans entrave, surtout dans des domaines aussi sensibles que la protection des droits humains.
La formation politique insiste sur la nécessité de veiller au respect des résolutions de l'ONU et du droit international. Cela inclut la jurisprudence du TJUE, qui affecte directement l'UE et ses accords avec d'autres pays. Les actions des eurodéputés à El Aaiún sont donc essentielles pour garantir ces droits.
En conclusion, la situation des eurodéputés à El Aaiún met en lumière les défis liés à la défense des droits humains au Sahara Occidental. L'appel à la collaboration des autorités souligne l'importance de la solidarité internationale dans la protection des droits fondamentaux.