L'ancien président de Cantabrie, Miguel Ángel Revilla, a qualifié de "injuste" et "mesquin" le procès intenté par le Roi Juan Carlos I à son encontre. Cette action est motivée par des "expressions injurieuses, diffamantes et opprobieuses" qui portent atteinte à son droit fondamental à l'honneur. Revilla a fermement défendu sa position, affirmant qu'il n'a commis aucun délit et n'a rien dit qui n'ait déjà été rapporté.
Visiblement ému, Revilla a exprimé sa colère face à cette demande émanant d'un "monsieur inviolable" devant la loi, visant un "citoyen ordinaire". Il a suggéré que cette action pourrait être motivée par le désir d’étouffer d'autres voix. À 82 ans, il a trouvé cette situation perplexe et a souligné l'absence d'immunité qui pourrait le mettre dans une position similaire à celle de personnalités comme Marine Le Pen ou Nicolas Sarkozy.
Revilla a également évoqué une vertu qu'il prétend posséder : son refus de tolérer la corruption, les abus ou les illégalités. Il a affirmé avoir toujours respecté ses obligations tout au long de sa vie politique. Cette déclaration témoigne de son engagement envers l'éthique et la transparence.
Lors d'une conférence de presse, il a annoncé qu'il allait "affronter cette situation avec toute la sérieux". Revilla semble déterminé à défendre sa réputation et à faire face aux accusations qui pèsent sur lui, tout en restant fidèle à ses principes.
En somme, Miguel Ángel Revilla a réagi avec force à la demande du Roi Juan Carlos I. Sa défense repose sur l'idée qu'il n'a rien dit de répréhensible et qu'il continuera à lutter contre la corruption et les abus. Cette affaire soulève des questions importantes sur la liberté d'expression et l'immunité des figures publiques.