Le ministre de la Politique Territoriale et de la Mémoire Démocratique, Ángel Víctor Torres, a récemment exprimé l'importance d'une réponse "vraiment juste et solidaire" concernant les mineurs migrants non accompagnés. Lors de l'inauguration du Conseil Général de la Citoyenneté Espagnole à l'Étranger, il a souligné les enjeux liés aux chiffres fournis par les communautés autonomes.
Torres a demandé aux communautés autonomes de fournir des données précises sur les mineurs migrants qu'elles accueillent. Il a noté que certaines, comme Madrid, ont donné des chiffres "de manière générale", tandis qu'Aragon n'a pas communiqué ses données. Il a insisté sur la nécessité d'une réflexion pour voter en faveur du Real Decreto Ley.
Le ministre a également déclaré qu'il était "logique" de clarifier certaines questions avec les communautés autonomes. Il a précisé que lorsqu'ils disposeront de toutes les données, incluant celles d'Aragon, un nombre total des mineurs à l'échelle nationale pourra être établi. Cela permettra une meilleure répartition des ressources.
Une fois la distribution des mineurs migrants non accompagnés effectuée, les communautés devront ouvrir des places pour les accueillir, à l'instar des territoires frontaliers. Torres a défendu que le décret-loi est "objectif et transparent", visant à égaliser les responsabilités entre les différentes communautés.
Il a tendu la main au Parti Populaire pour qu'il comprenne que ce décret ne concerne pas seulement certains territoires, mais tous ceux qui subissent une pression migratoire. Il a mentionné que des communautés comme les Baleares commencent à ressentir cette pression.
La ministre de l'Inclusion, Elma Saiz, a également abordé la nécessité de la responsabilité dans la gestion des mineurs migrants. Elle a critiqué le Parti Populaire pour son opposition destructrice, qui nuit aux intérêts des mineurs. Saiz a appelé à ce que la solidarité ne soit pas une simple parole vide.
Elle a insisté sur l'importance de la loyauté institutionnelle et de la transparence dans le partage des données. Selon elle, les communautés autonomes ont déjà accueilli plus de 40 000 mineurs ukrainiens, mais n'ont pas fait de bruit à ce sujet, ce qui montre une disparité dans la gestion des chiffres.
En conclusion, la situation des mineurs migrants non accompagnés en Espagne nécessite une attention particulière et une collaboration entre les différentes communautés. Les ministres ont souligné l'importance d'une gestion transparente et responsable, tout en appelant à une solidarité réelle. Le chemin vers une meilleure gestion des mineurs migrants est encore à tracer, mais les discussions en cours sont un pas dans la bonne direction.